Chaque jour, Nova met un coup de projecteur sur une nouveauté. Aujourd’hui : « Black Tame » de Topaz Jones.
Topaz Jones figure, comme son prénom le suggère, parmi les joyaux du nouveau hip-hop américain. Né à Montclair dans le New Jersey, aujourd’hui installé à New York, il doit beaucoup aux parcours de ses parents. D’abord son père, musicien dans les groupes Slave et Aurra, qui lui a donné les bases de la musique funk. Et puis sa mère, activiste doctorante et enseignante à Harvard qui va lui inculquer une conscience sociale. Ce sont ces deux piliers qui nourrissent la musique de Topaz Jones, un mélange intelligent de rap moderne et de chaleur soul.
Cinq années après son album prometteur Arcade, le rappeur et chanteur revient confirmer les attentes avec Don’t Go Telling Your Mama, un disque truffé d’hommages à ses influences (Prince et Sly en tête), son enfance et bien sûr, sa maman. On aime particulièrement le puissant « Black Tame », aux chœurs imbibés de gospel, où Topaz Jones questionne avec sincérité les clichés de l’hyper masculinité sans oublier la sensualité du funk.