Le jeu « Riot » recrée des situations d’émeute, pour les révoltés pantouflards
Pour ceux qui sont trop loin de Chypre, de Madrid ou d’Athènes, voilà l’occasion parfaite pour vivre un soulèvement de la population « in real life ». Créé par la Team éponyme « Riot », ce jeu vidéo de simulation tout beau tout frais, s’inspire de faits réels et reproduit une situation d’émeute ou de rébellion dans le monde.
Deux modes de jeu
Dans « Riot », vous pouvez choisir d’incarner les opposants, ou, si ça vous branche de gazer au lacrymogène les indésirables, vous avez AUSSI la possibilité de contrôler les forces de l’ordre. Pacifisme ou violence, les deux facettes sont à découvrir.
Les graphismes 8-bit de « Riot » sont réalisés avec soin. Le jeu sera bientôt disponible sur PC, Mac, Linus, iOS, Android et Ouya.
Vous allez devoir faire un peu plus que jouer au jeu pour devenir le fer de lance d’un mouvement social, mais c’est tout de même un bon début.
Bonus Slacktiviste
L’engagement au bout du clic, la protestation depuis la maison se nomme le « slacktivisme » (mélange de « slack », paresse et « activism »). Et comme vous ne voulez sûrement pas protester qu’à moitié, voici deux autres astuces rapides à tester qui feront de vous un « émeutier + +».
Le plug-in aVOID, disponible sur Google Chrome, bloque l’achat aux produits issus du travail des enfants. Une fois l’extension ajoutée à votre navigateur, une alerte « stop » vous informe dès que vous ferez vos courses en ligne en choisissant des produits incriminés !
Si l’on veut crier son message protestataire sur la Toile, le site Thunderclap permet de le faire haut et fort. On crée son message de soutien à une cause, qui est conservé sur le site et destiné à être partagée sur un réseau social. Une fois que des centaines de personnes ont fait la même chose que vous, tous les messages sont diffusés en même temps sur Facebook ou Twitter, pour un effet bruyant maximal.