Prêt.e.s à danser comme des possédé.e.s ? Abandonnez-vous à la transe du stambeli dans La Potion.
Rite de possession, de transe et de guérison tunisien, le stambeli est menacé de disparition dans sa forme traditionnelle mais aujourd’hui, le stambeli trouve une nouvelle jeunesse grâce aux hybridations électroniques des artistes de Shouka Records, à l’image d’Amine Mettani. C’est tout le sujet de « Stambeli, dernière danse des esprits« , une série documentaire en trois épisodes réalisée par Augustin Le Gall et Théophile Pillault pour le magazine en ligne Pan African Music.
Le stambeli est menacé de disparition, notamment faute de candidat.e.s à l’initiation et c’est précisément pour tenter de sauver ce patrimoine musical et mystique d’une richesse exceptionnelle que le label Shouka a vu le jour, fondé à Lyon en 2013 par Nessym et Amine Metani, qui ont ensuite fédéré d’autres possédé.e.s des machines telles que Deena Abdelwahed, Ammar 808, Ghoula, Nuri ou encore le duo Frigya formé par percussionniste Imed Alibi et le producteur Khalil Hentati… En bref, la crème de la scène alternative tunisienne que la Potion retrouve au cœur la fièvre électronique des Nuits Sonores. Le festival lyonnais fêtait ses 20 ans du 17 au 21 mai dernier et offrait au label Shouka un bon bout de son affiche : tables rondes, projection sur grand écran de la série documentaire “Stambeli, dernière danse des esprits” et carte blanche allstarzz en b2b all night long… Rien n’arrête la tornade Shouka !