Marie Misset reçoit Aymeric Gleize, de « Spacetrain », un train qui va à 500 km/h et Nicolas de Cremiers de « Navya », des voitures sans chauffeurs.
Aujourd’hui dans Tech Paf, on parle transport. Pas transport amoureux, transport tout court. Le truc qui fait rêver les humains depuis toujours, depuis qu’ils ont capté que leur pied — aussi extraordinaire soient-ils — n’étaient pas le nec le plus ultra en terme de vitesse, depuis qu’ils ont mis au point la roue. Un rêve qui les a fait sauter de falaise avec des petites ailes mal fagotées et qui a entraîné la mort de la pauvre chienne Laïka, envoyé dans l’espace en guise de cobaye.
Aujourd’hui… notre rêve de machines volantes, de trains supersoniques, de voitures qui se conduisent toute seule, est un rêve contraint. Le monde est trop pollué, nos énergies ne sont pas inépuisables, les villes sont surchargées, congestionnées elles explosent sous la pression de nos déplacements. Certains culpabilisent même à chaque fois qu’ils prennent l’avion, ils ont même un mot pour ça : la Flygskam.
On a tous un peu le mal des transports…
Mais n’est-ce pas sous la contrainte que l’imagination humaine se révèle la plus créative ? La plus fertile ? Comment va-t-on se déplacer demain ? Pour répondre à cette question, Tech Paf reçoit :
– Emeuric Gleizes de Spacetrain, des trains qui pourraient relier Paris à Orléans en 15 minutes.
– Nicolas de Crémiers de Navya, des voitures et navettes autonomes.
Visuel © Spacetrain