On vous raconte l’histoire du Vault, quartier général macabre du punk local, et des compilation Vaultage qui en ont fait l’écho.
Dans la seconde moitié des années 70, le punk prend le royaume uni par les tripes, choque les générations d’avant et séduit les générations d’après. Si les regards sont braqués sur Londres, ou les Clash chantent l’émeute, et les Buzzcoks tombent amoureux de quelqu’un dont il ne fallait pas tomber amoureux, à Brighton, la jeunesse est elle aussi contaminée par le virus du punk.
Frances Sokolov, une des administré de Brighton et meneuse de la formation Poison Girls, débloque une salle pour permettre à tous les punks en devenir du coin de se réunir. Ce lieu de rendez-vous, baptisé Vault, va recevoir l’avant garde local, devenir un repaire de choix, et contribuer à l’essor du punk local.
Pourtant ce lieu n’a rien d’accueillant, a vrai dire il en rebuterait plus d’un, puisqu’il s’agit d’une crypte, un cimeterre situé sous une église presbytérienne, remplis de cercueils, de rats et d’ossements, des ossements qui finiront par remonter à la surface, exhumés par les pas de danses de jeunes de Brighton.