Chaque jour, un film issu de la programmation du Festival International du court-métrage de Clermont-Ferrand en exclu sur nova.fr !
Pitch : Paul ne sait pas dire non. Il passe de job en job, de bras d’homme en bras d’homme sans savoir de quoi demain sera fait. Ce mercredi, il doit garder son fils de huit ans qu’il n’a pas élevé et qu’il a eu avec Assa, une chirurgienne plus âgée que lui.
Alors que le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand – 44ᵉ édition – vit ses premières nuits, nous découvrons ce matin un film qui rappelle que la nuance est une habitude qui se perd.
Ce court-métrage, c’est l’histoire de Paul, un père qui semble l’être devenu malgré lui, et de son fils Léo, qui n’a certainement pas davantage choisi d’être l’enfant de son père. Mais ils sont là, à deux, pour dépanner une mère médecin et responsable qui s’éloigne le temps d’une nuit et d’une soirée. Réalisé et interprété par Nans Laborde-Jourdàa, Léo La Nuit dépeint une relation douce, mais imprudente, bancale, mais lumineuse. Et ce sont tous ces contrastes, en plus d’interroger la notion d’éducation (qui du père ou du fils élève l’autre ?), qui font la force et la finesse de ce film.
Une bonne introduction pour notre semaine consacrée au court-métrage – et à toutes les libertés qu’il permet.
Léo la nuit. Un court-métrage de Nans Laborde-Jourdàa. Produit par Paraiso Production (2021)
La programmation complète du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand est ici.