Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Mon amour tu bois trop’ de Léonie Pernet.
Métissage, inclusivité, fluidité des genres… le tout formulé par le biais d’une techno aérienne, sensible, sensuelle, curieusement dansante, introspective. « Une utopie consolatoire, une terre d’asile collective », comme elle le formule elle-même. Le second album de Léonie Pernet, productrice, percussionniste, chanteuse, se nomme Le Cirque de Consolation et paraît trois ans après Crave, un album qui avait été composé sous l’effet de l’ivresse alors que celui-là a été composé, au contraire… sous l’effet de la sobriété. « Crave, c’est le manque, c’est l’addiction« , disait-elle alors au micro de David Blot.
C’est cet écart entre celle qui boit et celle qui ne boit plus (il y eut la post vingtaine et la nouvelle trentaine) que Léonie Pernet évoque dans « Mon amour tu bois trop », titre qui signifie les vertus d’une hygiène de vie qui se renouvelle et qui permet, aussi, la formation de nouvelles Consolations. « Mon amour tu bois trop regarde tes rêves prennent l’eau« , chante-t-elle sur ce morceau devenu notre Nouvo Nova du jour. « Tu dessines ton propre hiver pourtant dehors il fait chaud ». À la santé de Léonie Pernet, des cirques qui déambulent, des utopies qui consolent, de la techno qui soigne.