Vous aviez évidemment prévu de voir Anetha, FJAAK, VTSS ou bien encore Monolake pour les plus nostalgiques d’entre vous. Logique. Mais, pour vous, on s’est tapé la tête contre les murs dans le noir pendant 2 jours et on a finalement réussi à se mettre d’accord sur LA liste des « autres » concerts qui valent plutôt deux fois qu’une le détour au Positive Education, le festival de musique électronique basé à Saint-Étienne dont nous avons la joie d’être partenaire cette année encore.
Lia Catreux (Paris, France) – Vendredi 3 novembre, 20h – Scène 2 – Fantaisie 90’s
La DJ parisienne au style mystique et aux longs cheveux blonds, résidente du label UK Bass [re]sources ainsi que de leur émission chez Rinse, représente comme personne la nouvelle vague d’artistes qui s’éclatent lors de leurs prestations et qui n’hésitent pas à mélanger autant d’influences que de styles. Breaks, drum & Bass, experimental, hard dance, bass music, latin club, etc — clairement, on ne sait jamais sur quel pied danser et on adore ça.
Baraka (projet né à Vienne, Autriche) – Samedi 4 novembre, 23h – Scène 1 – Catharsis Électronique
Baraka veut dire bonne étoile en arabe. Alors, suivez là et vous serez directement dirigé vers le duo de DJ frenchie composé de Hawa Sarita et Cristofeu. La première est DJ, chanteuse, poétesse et autrice ; le second DJ et producteur. Autant de skills qui, une fois réunis, créent une musique club futuriste puisant dans le breakbeat, la trance, le trip-hop et même la pop tout court avec la puissante voix d’Hawa.
Objekt B2B Skee Mask (Tokyo to Berlin & Munich) – Samedi 4 novembre, 3h – Scène 2 – Polyrythmie garnie
Objekt, jeune Anglais basé à Berlin, réalise à travers ses mix une réelle performance de funambuliste. En restant sur cette fine ligne commune qui rassemble des genres pourtant si différents sur le papier comme la techno, la house, l’acid, beats noise ou l’EBM, Objekt réussi à créer une harmonie polyrythmique qui sonne comme une évidence une fois sur le dancefloor. Ce dernier sera accompagné de Bryan Muller, aka Skee Mask, le producteur prolifique – 4 albums et 10 EP à son actif – chouchou des plus grands clubs et festivals : Berghain, Atonal, Macki, Dimensions, RSO, Nuits Sonores…
Jacky Jeane (De Madrid à Paris) – Samedi 4 novembre, 20h – Scène 3 – From downtempo gentil to gros breakbeat
Jacky Jeane, membre du Sarcus Soundsystem (R.I.P le Sarcus festival, on pense à vous) vous emmènera progressivement dans son univers teinté d’ambient, de downtempo, de bass music, de breaks tribaux ou de techno. Voyant la musique comme une source de guérison, la DJ parisienne aiguise ses sets avec minutie, jouant avec les rythmes et les textures pour un voyage musical assuré.
Flore (Lyon, France) – Vendredi 3 novembre, 00h30 – Scène 2 – Bass hybride
Présente lors de notre dernière résidence Nova Danse au Mazette, Flore est la référence française en terme de bass music. Dans le game depuis une vingtaine d’années, la résidente du Sucre — le hot spot lyonnais de la musique électronique — est également productrice, formatrice et fondatrice du label indépendant Polaar. Son expérience et sa curiosité sans faille dans la recherche de nouvelles sonorités créent des sets puissants et inévitablement dansants.
Partiboi69 (Quelque part en Australie) – Samedi 4 novembre, 3h30 – Scène 1 – Ghetto House, Ghetto Tech, Ghetto c’que tu veux
Qui dit G house et G tech dit inéluctablement Partiboi69. L’australien aux 1 000 lunettes vitesse retourne clubs et warehouse à travers le monde depuis maintenant 7 ans, à grand coup de sample hip-hop et rnb vitaminées aux breaks house et techno. Sa marque de fabrique : des sets sur fonds verts avec un peu n’importe quoi en visuel et des moves de danse inimitables. Passionné du monde du gaming et des 90’s, Partiboi69 a un univers bien à lui et prône l’amusement à son apogée, contrant ainsi le courant d’intellectualisation de la musique électronique. Why so serious ?
Tatyana Jane B2B Amor Satyr (France, Cameroun) – Mardi 31 octobre, 1h45 – Scène 2 – De la Bass ouais mais pas que
D’un côté, Tatyana Jane, DJ camerouno-française qui vient de sortir son premier EP Clavaria Farmosa sur le label Boukan Records. Un projet purement conçut pour le club mais qui ne délaisse pas pour autant ses influences métissées, à l’image de ses sets qui mêlent bass, afro (Bikutsi, Makossa, Assiko), jungle et techno. De l’autre côté, Amor Satyr, co-fondateur du label Wajang, DJ et producteur français, fuyant à tout prix les cases et jouant, dans ses sets tout comme dans ses productions, avec des univers variés : baile funk, footwork, bass music, tribe, trance et on va s’arrêter là sinon ça serait trop long.
Un B2B qui risque d’être explosif.
Loto Retina (Quelque part sur Mars) – Samedi 4 novembre, 19h – Halle Éphémère – Bruitage mélodique
Reconnaissable à ses lunettes de soleil 3 fois trop petites qui ne le quittent jamais, Loto Retina fait office d’ovni sur la scène électronique. Il crée un chaos mélodique, suggéré par des flûtes enivrantes, des sons de jeux-vidéos, des bruits de gouttes d’eau numérisées, des onomatopées et autre charabia bizarroïdes. Et incroyable mais vrai : ça marche.
Olympe4000 B2B Von Riu (Paris, France) – Samedi 3 novembre, 21h – Scène 1 – Au menu : techno, breakbeat, trance & bass music.
Deux DJ qui ont l’habitude de collaborer car musicalement sur la même longueur d’onde. On pense notamment à leur back2back remarqué sur Rinse FM en juillet dernier. En seulement 2 ans, Olympe4000 s’est rapidement créé une crédibilité et détient une résidence sur ladite radio ainsi qu’au Badaboum mais a également performé sur la station HOR ou encore Kiosk radio. Von Riu de son côté a, lui aussi, sa réputation. D’abord proche du collectif Patatas Bravas, l’artiste a cofondé avec Same O et Maté — deux amis DJ et producteurs — le label aujourd’hui très en vogue Jerry Horny.
Kahn & Neek (Angleterre, Bristol) – Vendredi 3 novembre, 23h – Scène 2 – Du Dubstep à la source
Figures de la scène anglaise dubstep actuelle, le duo originaire de Bristol a d’abord fréquenté les soundsystems reggae et dub avant de s’aventurer dans les boîtes drum & bass et dubstep de la ville. Grâce à un travail acharné, c’est vers les années 2010 que le tandem arrive à réellement se faire une place. Ils participent alors à la nouvelle vague de DJ du genre ainsi que du grime, les hissant aujourd’hui au titre d’artistes incontournables.