Si vous êtes encore au lit, et que vous cherchez de bonnes raisons de vous lever aujourd’hui : en voici une.
L’immobilier dans les grandes agglomérations aurait-il perdu de son attractivité au profit des villes moyennes ? C’est ce qu’on lit, c’est ce qu’on entend, ces derniers temps…
Les acheteurs se tourneraient vers les villes de taille moyenne, les villes “à taille humaine”, notamment par la grâce du télétravail, qui permet de s’installer à peu près où l’on veut.
Dans ce contexte, les prix à Paris vont-ils baisser ?
Que les acteurs (fébriles) du marché parisien se rassurent : c’est toujours n’importe quoi.
Vous avez peut-être vu passer cette annonce d’un bien à vendre dans le IVe arrondissement…
Une chambre de 6,51 mètres carrés (loi Carrez) proposée à 134 000 euros.
« L’emplacement est exceptionnel. On est plein sud avec une vue sur la Seine et plusieurs monuments de Paris, dont la tour Eiffel, Notre-Dame… » détaille l’annonce…
Un placard avec une vue superbe
Grâce à sa hauteur sous plafond, elle est équipée d’une mezzanine de couchage une place, d’une kitchenette, d’une douche, d’un WC sanibroyeur séparé et bénéficie même d’un ascenseur jusqu’au 5e étage, plaide l’agence.
L’annonce est bien légale, explique Le Parisien, car on peut vendre à n’importe quel prix « même si on trouve cela honteux ». Ce qui est plus contestable, c’est de mentionner ce bien comme pouvant être loué, ce qui était le cas dans l’annonce initiale (avant d’être modifiée).
Pour pouvoir louer un bien à Paris, il faut qu’au moins l’une des pièces principales du logement ait une surface supérieure à 9 m².
Bref : ça bouge dans l’immobilier…
Mais il reste quand même des annonces délirantes qui nous permettent de méditer sur le sens de la vie, de bon matin… Ca m’a donné envie de me lever.
©Yann Caradec