Quel avenir pour la gig economy alias l’économie du travail à la tâche ? Marie Misset vous éclaire…
Après plusieurs péripéties judiciaires, en Californie et ailleurs, il y a un mois, la Cour Suprême britannique a imposé un utlime revers à Uber en estimant que ses chauffeurs devaient être traités comme des travailleurs et à ce titre, bénéficier de droits sociaux. C’est officiel depuis un communiqué de presse de Uber paru mardi : les chauffeurs toucheront au moins le salaire minimum, auront des congés payés et le droit de cotiser pour leur retraite. Un exemple qui tend à montrer que sous prétexte de modernité, il y a une volonté de légaliser l’ubérisation plutôt que de faire respecter le droit du travail.