Tout fout le camp, ma bonne dame et si le Général voyait ça, il se retournerait dans sa tombe.
Puisque personne n’a eu le courage de les envoyer casser des cailloux à Cayenne, Les Chiens de Navarre sont de retour et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’ont pas l’air prêts à faire amende honorable ou à se racheter une conduite. Bien au contraire, même, puisque cette sale bande de punks dadaïstes à décidé de fouler aux pieds le plus sacré des concepts : celui de l’identité française.
Gaaaarde à vous ! Repos, vous pouvez fumer.
Autant dire que ça va tacler sec sur le plateau, tout en finesse et à coup de nunchaku, ne respectant ni le Grand Charles ni Vercingétorix, ni le pape devenu noir et chantant du Johnny, ni Obélix en panne de libido, ni la soi-disant pucelle ni le drapeau tricolore relégué au rend de serpillère… Bref, ça n’est rien de dire qu’ils allument sévère le coq sur son tas de fumier, allant même jusqu’à inviter des migrants probablement cannibales ou radicalisés ou les deux à la fois à aborder sur scène.
C’est donc, fatalement jouissif, le genre de spectacle où l’on aimerait se rendre en compagnie de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen, par exemple, afin de provoquer chez eux une salutaire extinction des voix.
Au Carré des Jalles, Saint Médard, du 31 janvier au 02 février.