C’est notre monde, qui n’est qu’un vaste jeu de mots. J’en suis persuadé ! N’est-il pas écrit dans la Bible qu’ « au début était le verbe » ?
Soyons sérieux, si au début était le verbe avant même qu’on ait la playStation 18, la nintendo XP+ ou les réseau sociaux, c’est bien pour qu’on le torde ce foutu verbe, qu’on s’en amuse et qu’on en joue de cochon, non ? Le jeu de mots a donc naturellement pris sa place dans notre monde.
Aujourd’hui quand je sors de chez moi, à l’autre bout de la chose, car pour l’instant on ne connait de fin plus ultime que le présent dans lequel on est plongé, à l’autre bout donc quand je sors de chez moi, je croise au gré de mes pérégrinations des coiffeurs au nom en hair comme cheveu en anglais, je pense à “Savoir coiff hair” , “Mission Hair”, “de quoi ai-je l’hair ?” ou “Aff’hair de style” quand ce n’est pas, en français dans le texte, attend’tifs… le coiffeur est je ne sais pourquoi un pro du jeux de mots, probablement une déformation professionnelle, quand par nature, tu coupes en quatre les cheveux. Rien ne t’arrête.
Mais ce n’est pas le seul, il y a aussi ces bars à bières où je me suis arrêté : Le Guet à Pintes ou Houblon ou brune… et je ne vous parle pas du pressing baptisé “Ça va l’fer” F E R, du fromager dénommé “Le brie qui court”, du marchand de fruits et légumes ”Chez Robin des Bios” ou cette charcuterie ”Aux Gens Bons” en trois mots. Je me souviens m’être arrêté devant une boulangerie bretonne, tout simplement baptisé du surnom de son proprio, chez Steve McKouign, dont l’orthographe rappelle plus le Kouign amann, ce gâteau breton veritable suicide calorique, que le nom de l’acteur américain révélé au grand public avec la série “Au Nom de la Loi” où il incarnit Josh Randall, un chasseur de primes hors pair, un chasseur de primes comme moi aujourd’hui je chasse les jeux de mots.