« Il avait été surnommé « Le poète de la Palestine », « Le poète de la résistance ». Mais il disait pourtant : « Je n’ai nullement cherché à devenir, ou à rester, un symbole de quoi que ce soit. J’aimerais au contraire qu’on me libère de cette charge très lourde. » Car Mahmoud Darwich (1941-2008) fut, tout simplement, l’un des plus grands poètes contemporains de langue arabe, et l’un des plus traduits. »
Mahmoud Darwich est l’un des plus éminents poètes palestiniens. Son influence est telle qu’elle a dépassé les carcans de son domaine, insufflée dans les créations musicales ou dansantes de ses contemporains et de la génération suivante. Après sa mort, il y a dix ans, le Trio Joubran, avait rendu hommage à l’artiste en diffusant la voix enregistrée de Mahmoud Darwich comme instrument soliste d’un orchestre endeuillé.
À l’Institut du Monde Arabe, c’est autour du cinéma, de rencontres, de concerts et de spectacles que s’articuleront les hommages à Mahmoud Darwich, des déclamations musicales de Walid Ben Selim de N3rdistan avec la harpiste Marie-Marguerite Cano aux explorations de Yasmine Hamdan et ses Magnifiques, en arabe, Al Jamilat, emprunte et interprète Darwich. Par ailleurs, Yasmine Hamdan s’est également vue à l’écran, filmée par Jim Jarmush à l’occasion de Only Lovers Left Alive.
Mais aussi la lecture De pierre et de thym par la Compagnie Du grain à moudre, l’installation et performance Vera Icona (L’image vraie) de Véronique Caye, ou du cinéma. Retrouvez ici tout le programme.
Nova vous invite à ce weekend symbolique à la forte portée pour découvrir l’après des combats du poète et de ses engagements. Jouez avec le mot de passe donné sur la page Nova Aime pour participer au tirage au sort.
Les Exils de Mahmoud Darwich | Paris || du 19 au 23 septembre à l’IMA || Institut du Monde Arabe, 1 Rue des Fossés Saint-Bernard dans 5e || métro Cardinal Lemoine Sully-Morland || sur la page de l’IMA