Et elles l’utilisent en masse sur Twitter.
Traduction littérale de « Moi aussi », #أنا_كمان est utilisé dans les pays arabes au même titre que #Metoo. Suites à l’affaire Weinstein, les femmes arabes se sont elles-aussi mises à dénoncer les violence sexuelles qu’elles subissent.
Comme le rapporte le Huff Post Maghreb, le hashtag est principalement utilisé par des égyptiennes et des marocaines. Le site rappelle que Le Caire a récemment été désignée comme la mégapole la plus dangereuse pour les femmes en 2017, et que 93% des égyptiennes déclarent avoir été agressées sexuellement.
#أنا_كمان #MeToo
Groped too many times to remember… started since I was too young to understand what it was.. شوارع ومواصلات مصر زبالة— Maroo (@Marooyassoo) October 16, 2017
« J’ai été agressée trop de fois pour m’en souvenir. Ça a commencé à un âge où j’étais trop jeune pour comprendre ce que c’était. »
Sexual Harassment is not the victims fault, It’s not women clothes fault. Its the suspects fault. #MeToo #أنا_أيضاً #أنا_كمان
— Mona shtaya (@Monashtayya) October 16, 2017
« Le harcèlement sexuel n’est pas de la faute des victimes. Il n’est pas de la faute des vêtements que portent les femmes. Il est de la faute des suspects. »
#MeToo #أنا_كمان If all the women who have been harassed wrote « Me too. » as a status,people will get a sense of the magnitude of the problem pic.twitter.com/VYotK9BQeL
— Alia (@Julia_ICRC) October 17, 2017
« Si toutes les femmes qui ont été harcelées écrivent “Me Too” en statut, cela donnera une notion de la magnitude du problème. »
Au Maroc, la vidéo d’une agression sexuelle a tourné en boucle sur les réseaux sociaux cet été, et à contribuer à lancer le débat. Cette nouvelle affaire continue d’alarmer sur les risques de violences sexuelles, et l’impunité judiciaire dont bénéficient les hommes.
Harrasment isn’t just touching or speaking , if he gets too close without your consent he’s violating you#Casablanca #Morocco #حتى_أنا pic.twitter.com/8phpwksEX2
— Kaoutar Daoudi (@D7Daoudi) August 22, 2017
« Le harcèlement n’est pas juste une question de gestes ou de mots. S’il s’approche trop sans ton consentement, c’est un viol. »