Plusieurs œuvres d’art ont été prises pour cibles ces dernières semaines dans différents musées européens. Des œuvres barbouillées de nourriture pour alerter l’opinion publique sur les dérèglements climatiques. Face à ces actions, les musées s’organisent.
Cela a commencé il y a quelques mois. En juin dernier à Paris, un homme de 36 ans jette un gâteau sur la Joconde. Arrêté par les gardiens, il hurle au public que les hommes détruisent la Terre, et qu’il est temps de réagir. La Police affirme qu’il s’agit d’un déséquilibré. Or, ce n’est pas un cas isolé, le schéma se répète à l’identique partout en Europe. Il y a environ un mois, deux militants jettent de la soupe sur Les Tournesols de Van Gogh à la National Gallery de Londres… À chaque fois des scènes très ressemblantes. Des militants qui se collent les mains aux murs. Qui crient que le sort de la planète est plus important que celui de tableaux. Les musées s’interrogent… Comment faire pour éviter le scandale, tout en restant accessibles ?