Aujourd’hui dans La Potion, je vous propose une expérience de lâcher-prise, un voyage intérieur à la source de notre propre énergie, grâce aux basses fréquences de l’artiste gabonaise Devi Mambouka, alias Masma Dream World.
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Née au Gabon, basée à Brooklyn, Devi Mambouka compose en magicienne du son et explore différentes techniques de guérison sonore en puisant notamment dans les savoirs ancestraux du Japon. Pour rendre sa voix magnétique, elle pratique le reiki, une médecine douce qui consiste à poser ses mains sur différentes parties de son corps ou celui d’autrui pour équilibrer, libérer ou activer certaines zones énergétiques et favoriser une sorte d’éveil intérieur. Par ailleurs, notre sorcière pratique le butô, une danse d’avant-garde née au Japon dans les années 60, une danse du corps obscur dont elle nourrit sa musique. Enfin, Devi Mambouka mène un travail de recherche sur les basses fréquences et les ondes cérébrales : alpha, beta, delta, gamma…
Pour la musicienne, elles ont un pouvoir très puissant, méconnu et inexploré, elles sont un trait d’union avec notre inconscient, notre part d’inconnu ou d’obscur. Dans le morceau « Thêta », extrait de son nouvel album Play At Night, Devi Mambouka utilise donc la fréquence thêta, située entre 4 et 7 hertz : c’est l’onde de la relaxation profonde en plein éveil, atteinte notamment grâce à la méditation pour les plus expérimenté.e.s d’entre vous. Devi Mambouka s’est donc fabriquée une potion sur-mesure pour se guérir de traumatismes passés, mais il se peut qu’elle ait des effets sur nous…