Non, ce n’est pas le titre du nouveau roman de Katherine Pancol.
Les perroquets peuvent-ils rougir d’émotion ? Comme vous, quand vous prenez la parole en classe ou que vous essayez de draguer à la machine à café ? Une équipe de chercheurs dit avoir observé le phénomène pour la première fois, chez cinq aras du zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher. Aline Bertin, éthologue, est chargée de recherche à l’INRA (l’Institut national de la recherche agronomique) : c’est elle qui a dirigé l’expérience. Une question simple, comment vous est venu cette idée : étudier le rougissement du perroquet ?
« Les animaux peuvent-ils ressentir des émotions positives ». Dans ce cadre, Aline Bertin s’est intéressée aux oiseaux : il n’y a quasiment pas d’études sur les émotions positives des oiseaux contrairement aux mammifères, étudiés sous toutes les coutures.
L’équipe de chercheurs a observé des « mouvements de plumes ». Autre observation, qui nous interpelle :
Le perroquet rougit. Alors, à quelle occasion le perroquet pique-t-il un phare ? Pourquoi est-ce qu’il rougit des joues, parfois ? La question reste à creuser, nous dit Aline Bertin. Dans le cas de l’expérience, il y a eu des interactions avec une animalière. Qu’en est-il dans leur milieu naturel ? On ne sait pas. Chez l’humain, le rougissement traduit plutôt la gêne, non ?
Aline Bertin a parlé « d’expressions faciales des mammifères ». Les animaux ont des expressions faciales ?
Aline Bertin, chargée de recherche à l’INRA, qui fait rougir les joues des perroquets. Les résultats des recherches ont été publiés dans la revue scientifique PLOS One, le mercredi 22 août. Laissons à la chercheuse le mot de conclusion…
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