Aujourd’hui dans La Potion, la pianiste et chanteuse Macha Gharibian !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Solaire et voyageuse, Macha Gharibian se trouve à la confluence de plusieurs mondes : fille de Dan Gharibian, membre de Bratsch – super groupe qui a brassé les musiques tziganes et balkaniques pendant quarante ans – Macha possède par ailleurs une solide formation de pianiste classique. Puis en 2005, la vie l’a mené à New York où la musicienne, également compositrice, s’est prise une formidable claque jazz qu’elle allait pousser jusqu’à ses extrémités les plus free.
Macha Gharibian écrit aussi, mais toute pudique qu’elle est, elle préfère l’anglais pour chanter ses émotions contrastées, nuances qu’elle matérialisait en janvier dernier sur Joy Ascension, un troisième album où la musicienne passe du piano classique au Fender Rhodes avec une agilité assez impressionnante. Un disque où s’entremêlent avec modernité la tradition arménienne, le jazz, la soul et les pulsations du monde. Pour la Potion, Macha Gharibian se livre sur son rapport à la magie et surtout à la joie dont elle cultive les pouvoirs.
Visuel © Richard Schroeder