Aujourd’hui dans La Potion, un des musiciens les plus inclassables de sa génération : le violoncelliste Vincent Ségal !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova.Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Avec l’improvisation chevillée au corps, comme un baladin curieux de tout, Vincent Ségal peut passer l’air de rien d’une suite de Bach à une rumba bien cadencée, des musiques de nuit mandingues au jazz contemporain le plus expérimental… En fait la musique, c’est un peu sa maison, c’est peut-être pour ça qu’il en habite aussi bien toutes les pièces. Aventurier pas banal, violoncelliste à l’écoute des bruits du monde, c’est dans le dialogue et l’attention au présent que Vincent Ségal transcende son art. Voilà comment, au fil des années et des rencontres, le musicien a joué avec Cesaria Evora, Alain Bashung, Oxmo Puccino, Ballaké Sissoko encore Papa Wemba, et bien sûr au sein de son propre trio, le bien nommé Bumcello… A croire qu’ils sont un peu jumeaux, c’est bien avec son violoncelle sous le bras que Vincent Ségal est passé me voir aujourd’hui en studio, pour une Potion dans laquelle le musicien revient sur les rituels magiques et musicaux dont il a hérité, autant que ceux qu’il a rencontré au fil de ses voyages, de la Roumanie au Brésil en passant par le Mali.
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