Les pires virus informatiques illustrés par des artistes.
Voir apparaître sur son écran d’ordinateur des spirales qui n’en finissent pas de tourner, ou de jolis minois de femmes blondes vous adressant des messages d’amour, c’est jamais normal (à moins que vous trainiez sur des sites tendancieux, auquel cas, c’est justifié).
On sait bel et bien que derrière la voix de sirène qui vous chante son amour, se cache un vilain hacker barbu qui en veut à vos données. Un peu curieux et très naïfs, vous cliquez sur le message qui apparaît, et voilà des heures et des heures de labeur qui partent en fumée sous l’invasion du virus qui se propage dans vos fichiers.
Le hollandais Bas van Poel a demandé à des artistes de créer une interprétation ilustrée des pires virus informatiques au monde pour en faire un catalogue qu’il appelle « Virus Computer Catalog ». On a ici une série d’illustrations qui traduisent bien l’humour un peu limite que les pirates mettent dans leur virus.
1. « Implant » par Karborn.
« Implant est un virus DOS qui affiche une photo en haute qualité d’une jolie blonde en sous-vêtements. La qualité de l’image est remarquable sachant que le DOS exécute de la vidéo en mode texte. Après avoir redémarré votre ordinateur, vous remarquerez que la jolie a effacé l’ensemble de votre disque dur».
2. Le virus « Melissa » par Saiman Chow.
« Melissa fait référence au nom de la danseuse exotique préférée de l’auteur du virus. Le macro worm infecte les documents Word et se propage via e-mail et les newsgroups. Melissa a été initialement répandue sur un groupe Usenet, en se cachant dans un document contenant les mots de passe de 80 sites X».
3. Le virus « Selectronic » par Mike Perry.
« Selectronic infecte les fichiers .com et s’intègre dans la mémoire. Le vendredi 13 le virus DOS affiche le texte: « Countdown to Extinction … », joue une musique super cheesy au format MIDI et fait apparaître une animation de la Grande Faucheuse qui se balade sur l’écran».
4. Le virus « Melting Worm » par Michael Willis
« Melting Worm est un virus worm infectant des fichiers Windows .exe. Le worm se propage via le carnet d’adresses Outlook en ajoutant la pièce jointe ‘MeltingScreen.exe’ aux e-mails, promettant d’être un économiseur d’écran. Après l’infection, Melting Worm commence à fondre votre écran».
5. Le virus « Nople » par Merijn Hos.
« Nople est un virus de type worm Windows NT qui se propage sur les réseaux locaux et les lecteurs de réseaux partagés. Lors de l’activation le worm exécute une animation de graphiques colorés et affiche le texte: ‘¡Es hora de formatear tu disco!’, à savoir ‘C’est l’heure de formater votre disque !’ ».
6. Le virus « Stuxnet » par Mel Nguyen.
« Stuxnet est né d’une collaboration entre les États-Unis et Israël, et a été conçu pour attaquer les installations nucléaires iraniennes. Ce worm Windows très sophistiqué aurait détruit environ un cinquième des centrifugeuses nucléaires de l’Iran, en les rendant hors de contrôle. Mission accomplie».
7. Le virus « Crash » par Andreu Serra.
« Crash est un virus DOS (Disk Operating System) qui infecte les fichiers .exe et .com. Lors de l’activation, Crash fige l’écran et exécute une boucle sans fin de caractères étranges».
8. Le virus « Marburg » par HORT.
« Marburg infecte les fichiers .scr et .exe et fait apparaître le célèbre message d’erreur critique partout sur votre écran. Le virus de Windows s’est propagé de manière démente en Août 98, quand il a été inclus sur le CD du célèbre jeu MGM / EA ‘Wargames’».
9. Le virus « Skulls » par Anthony Burrill.
« Skulls cible les téléphones Nokia qui marchent sous Symbian OS. Après l’infection, le cheval de Troie remplace toutes les icônes d’applications par des têtes de mort et tente de vider la batterie. Skulls se propage en envoyant des liens malveillants à tous les contacts, y compris les ex-petites amies et votre patron. Il en résulte des factures de téléphone exorbitantes».
10. Le virus « Happy 99″ par Joshua Checkley.
« Happy99 est le premier worm moderne, sa propagation se fait via des pièces jointes et des groupes de discussion. Lorsqu’il est exécuté, le worm affiche des feux d’artifice animés, vous souhaite un « Happy New Year! » et modifie un ensemble de fichiers de votre système. Rien de grave par rapport au mal de crâne post-nouvel an! »