Des albums, il en sort désormais 2520 par semaine (chiffre approximatif). Pour vous aider à faire le tri, voici la sélection hebdo de Radio Nova des albums à ne pas louper.
Lescop, Rêve parti (Labréa Music/Wagram)
“Dans mes oreilles passe un tube à la radio” chante Mathieu Peudupin sur “Radio”, le single sorti en septembre dernier qui annonçait Rêve parti. Des paroles qui rappelaient son arrivée par effraction dans la musique en 2011, avec le titre à succès “La forêt”. Dix ans sont passés depuis, pendant lesquels Lescop a fait quelques détours : une parenthèse musicale pour s’essayer au cinéma et théâtre et une tentative post-punk avec le quintet Serpent. Sans oublier un titre qui tourne en boucle sur les ondes de Nova.
Rêve parti fait du passé table rase, aussi bien de ses tourments que de ses dépendances. Son entourage artistique n’y échappe pas non plus, puisqu’il a changé de label et d’équipe artistique. Lescop s’entoure cette fois du compositeur Thibault Frisoni à l’arrangement et de Ash Workman, l’ingé son britannique préféré des artistes français (Christine and the Queens, Malik Djoudi). Autre nouveauté : des collaborations 100 % féminines, pour chanter la rupture amoureuse avec Izïa (“La Plupart du Temps”) ou évoquer les métamorphoses avec Halo Maud (« La femme papillon »), musicienne déjà présente sur sa précédente tournée.
Cotonete, Victoire de la Musique (Heavenly Sweetness)
Victoire de la Musique, c’est le nouvel album de Cotonete qui porte parfaitement son nom. À la base, Cotonete, c’est un groupe de potes qui veulent ressusciter les grandes heures du jazz-funk 70’s à la Herbie Hancock. Le monde les a découverts sur la scène du Dingwalls, un célèbre club de Londres, lors du Dancefloor Jazz, une soirée mythique organisée par Gilles Peterson, la légende l’acid jazz. Une découverte qui leur a ouvert des portes, puisqu’ils ont ensuite enregistré Atemporal, un album avec Di Mélo, un grand nom de la soul brésilienne, et se sont même retrouvé samplé sur « Red Button » de Drake !
Cotonete est donc de retour après cette folle aventure, avec un nouvel ingrédient dans leur cocktail jazz-funk : des voix. Le chanteur Leron Thomas, la brésilienne Sabrina Malheiros ou encore la voix grave et reconnaissable d’Omar ! On vous laisse écouter.
The Last Dinner Party, Prelude to Ecstasy (Virgin Records/Universal)
Le groupe préféré de ton groupe préféré sort son premier album, Prelude to Ecstasy. Première partie de Florence + The Machine, Lana Del Rey et des Rolling Stones, ce quintet entièrement féminin s’est fait remarquer grâce à son rock baroque maximaliste. The Last Dinner Party mêle esthétique romantique et performances scéniques qui sentent bon le glam rock bowiesque, leur nom étant choisi pour évoquer un banquet hédoniste où la débauche règne en maître. L’excès se poursuit avec le nom de l’album qui explore toutes les facettes de l’extase, de la félicité à la douleur. Un premier album très attendu.