C’est l’histoire d’un satellite qui tombe amoureux d’une fille.
Dans le cadre de la NovaTunes 4.0, on vous parle de l’un des morceaux de la compilation avec ceux qui l’ont créé. Aujourd’hui, « Kepler, Kepler » de Biche.
« La terre a cessé de tourner pour moi, le temps de figer une image du monde à laquelle les gens bien pourraient se fier ». Dans « Kepler, Kepler », Biche raconte l’histoire d’un satellite mis en orbite afin de récolter des données sur ce qui se passe sur Terre (est-il envoyé par Google, Facebook, Amazon, quelqu’un d’autre ?) et qui, en chemin, change soudainement son objectif d’observation. La raison ? Les humains ne sont quand même pas si intéressants que ça, et surtout, son regard s’est attardé quelques instants sur la silhouette d’une fille que ses yeux de machines trouvent suffisamment agréables pour en développer une petite obsession. En gros : il en tombe amoureux.
Ce morceau, issu du premier album de Biche fabriqué au sein d’un studio des Yvelines bordé par une forêt et nommé comme la nuit où l’on prend le temps de regarder vraiment le ciel (La Nuit des Perséides, Banquise Records / Biche Music), Alexis Fugain (oui, son père, c’est Michel Fugain, l’auteur d’« Une belle histoire ») nous le raconte dans le cadre de la sortie de la NovaTunes 4.0, qui arrive le 30 août et que vous pouvez commander, en avance, ici.
La NovaTunes 4.0, avec Varnish La Piscine, Bibio, The Specials, Trans Kabar, James Blake, Femina ou Genesis Owusu, compilée par les programmateurs de Radio Nova Michael Liot, Guillaume Girault et Christian Nzonta.
Visuel © Ella Hermë