Au cas où vous en douteriez.
Dans Libération, on apprend aujourd’hui que Britney Spears serait plus forte que l’intelligence artificielle. En tout cas, on peut lire un édito signé de l’essayiste Paul Vacca, qui prend le contre-pied de l’historien Yuval Noah Harari ,qui vient de publier un ouvrage qui aborde la question de l’intelligence artificielle face à la production et la création humaine, notamment dans le domaine de la musique.
Selon Harari, puisque les émotions musicales ne sont que le résultat d’un processus biochimiques – il devrait être facile de les créer grâce à des algorithmes, et grâce à ce que l’on appelle le deep learning. Sauf que voilà, Libé nous dit que, non, un tube n’est pas qu’une suite d’accords savants. Ce n’est pas une équation parfaite. Il y a, chez Britney Spears par exemple, un rôle non négligeable de la sérendipité, de l’accident. Et c’est cette humanité de la musique, cette imprévisibilité, qui fait dire à l’éditorialiste que l’’intelligence artificielle ne sera sans doute jamais plus forte que les producteurs aux mains d’or qui sont, à leur manière, les génies musicaux de ce siècle.
La tribune, fort intéressante, est à lire sur Libé.
BAM BAM, c’est le Bureau des Affaires Musicales de Radio Nova, animé par Sophie Marchand et Jean Morel, du lundi au vendredi sur Nova.
Visuel (c) Getty Images / Time & Life Pictures / Contributeur