En tournée française pour fêter leurs 50 ans, le groupe s’arrête dans les studios de Nova pour évoquer leurs années musicales.
VENT D’AILLEURS
Un vent d’Ailleurs souffle dans ce Néo Géo depuis la Guyane, où se tiendra du 11 au 15 octobre la quatrième édition du Festival International du Film Documentaire Amazonie Caraïbes, le FIFAC. Tour d’horizon de cette édition avec Frédéric Belleney, délégué général du festival, qui évoque les grandes projections et animations de cet événement à Saint-Laurent de Maroni.
Trente-sept films documentaires sont projetés cette année en plein air, du Brésil à la Colombie en passant par le Vénézuela, Haïti, Trinidad ou la Guyane. Une “voix des peuples de la Caraïbe et de l’Amazonie, et des histoires de lutte pour le droit à la terre et la dignité” évoque Frédéric Belleney.
D’ICI ET D’AILLEURS
C’est un groupe culte qui a fait les belles heures du célèbre Club Baobab de Dakar au Sénégal, avec une musique emplie de jazz, de rumba et de sonorités sénégalaises : l’Orchestra Baobab souffle sa cinquantième bougie (depuis 2020) ! À cette occasion, ils nous font l’honneur de passer par les studios de Nova, pour évoquer ces fameuses années bien remplies en souvenirs musicaux. Au micro de Bintou Simporé, les frères Mountaga et Thierno Koité, se remémorent rencontres, concerts, albums et musiques cultes qui font le Baobab d’hier et d’aujourd’hui.
Extrait : « Nous étions issus de plusieurs ethnies dans le groupe. Des gens de Dakar comme de la Mauritanie, du Maroc, du Togo, du Ghana, de la Casamance ou du Mali. Tout ceci fait que nous nous sommes inspirés les uns les autres. »…
Les frères Koité au micro de Bintou Simporé dans Néo Géo © Radio Nova
Formé dans la Médina de Dakar au cœur des années 1970 post-indépendance à Dakar, l’Orchestra Baobab réunit plusieurs musiciens du pays et d’Afrique de l’Ouest. Après leurs premiers succès, ils filent sur les routes internationales avant de s’arrêter pendant presque une dizaine d’années. C’est par le label du producteur anglais Nick Gold, World Circuit et l’appuie de Youssou N’dour, qu’ils reviennent sur le devant de la scène, avec l’album “Specialist in All Styles” (2002). Suivront les albums “Made In Dakar” (2007), ou encore “Tribute To Ndiouga Dieng” (2017). Baobab est donc de ces groupes qui, comme le Baobab, ne meurent jamais.
LE SAC A MALICES
Les membres d’Orchestra Baobab découvrent le Sac à Malices de Bintou ! À l’intérieur, 50 ans de références qui font le groupe, avec différentes œuvres de leur discographie. Vous découvrirez aussi quelques souvenirs des musiciens avec Manu Dibango, ou encore le livre “Frère d’âme”, de David Diop. D’autres découvertes, dans ce podcast…
LE COUP DE CŒUR
Le Coup de Cœur de Bintou Simporé vous emmène cette semaine en Belgique, avec l’exposition “Épiderme”, de l’artiste Myriam Mihindou, à voir en ce moment (et jusqu’au 3 décembre) à La Verrière de Bruxelles. Bintou Simporé s’y est rendue, et vous propose une visite guidée avec cette artiste franco-gabonaise (également rencontrée en juillet dernier lors du lancement de l’exposition “Globalisto. Une philosophie en mouvement”).
Immersion dans cette verrière, où « les murs transpirent des pliages de papiers trempés dans du thé au citron, ou des infusions d’hibiscus qui créent des coulures plus ou moins colorées à imaginer comme des larmes ou du sang. » D’autres images et immersions à découvrir dans ce coup de cœur !
Née en 1964 à Libreville au Gabon, Myriam Mihindou travaille une grande diversité de médiums (performance, art, textile, dessins…). Elle souhaite aussi dans son travail mener une “recherche sur le soin, le rituel et la mémoire du corps” (Fondation d’Entreprise Hermès).
Myriam Mihindou et le commissaire d’exposition Guillaume Désanges, lors de l’inauguration de l’exposition “Épiderme” © Bintou Simporé
LE CLASSICO
En 1995, Coolio sort son célèbre “Gangsta’s Paradise, qui utilise un sample du morceau Pastime Paradise de Stevie Wonder, morceau remis sur le devant de la scène lors du décès du rappeur. Judah Roger remonte le fil de plusieurs morceaux qui, eux aussi, empruntent à la chanson de Stevie Wonder sortie en 1976.
Extrait : « Ce petit bijou de Stevie Wonder et son refrain entêtant a ravi les oreilles de nombres soul girls and boys à la recherche d’un paradis perdu, faits les beaux jours des compilations souls et des djs hip-hop aficionados du sample, traversé les âges, les frontières et mêlé les genres musicaux, comme en témoigne une autre version de Ray Baretto ».
LE LIVE
Après avoir dévoilé leurs cinquante années de musique, le groupe Orchestra Baobab est dans le Salon de Musique de Néo Géo pour interpréter, en quartet, trois morceaux cultes de leur répertoire ! À écouter (et voir) dans ce live : “Dée Moo Wóor”, “Sutukun” et “On Verra ça” ! Mountaga Koité (percussions) Thierno Koité (saxophone) sont ici rejoints par de Yahya Fall (guitare) et Alpha Dieng (chant).
Playlist de l’émission :
João Bosco avec l’orchestre symphonique d’Ouro Preto – “O Bêbado e a Equilibrista”
Rickman G Crew ft Maïtou – « Modo Awasa »
Jonas X Zepek – “Fake Homies” (Waka man)
Orchestra Baobab – “Utrus Horas” chanté par Rodolphe « Rudy » Gomis
Orchestra Baobab – “Boulmamine” ou “Bul ma miin”
Orchestra Baobab – “Jiin Ma Jiin Ma”
Orchestra Baobab – “Hommage à tonton Ferrer” feat. Youssou N’Dour, Ibrahim Ferrer
Orchestra Baobab – “Ndeleng Ndeleng”
Manu Dibango – “Biso”
Charlie Parker – “Funky Blues”
Orchestra Baobab – “Baobab Gouye Gui”
Orchestra Baobab – “Nijaay”
Shervin Hajipour – “Because of”
Coolio – “Gangsta’s Paradise”
Ninja Man feat. Richie Stephens – “My expérience”
IAM – “Tam Tam de l’Afrique”
Ray Barretto – “Pastime Paradise”
Stevie Wonder – “Pastime Paradise”
Star feminine band – “Le mariage Forcé”
Orchestra Baobab Live à Radio Nova – “Dée Moo Wóor”, “Sutukun” et “On Verra ça”
Cheb Bello & DJ Moulay – “Nabghi Nhawas”
C’était Néo Géo, une émission de Bintou Simporé avec Tristan Guerin à la réalisation et au son live de l’Orchestra Baobab; avec la participation de Christian Nzonta et Céleste Métais-Grollier. À la rédaction : Judah Roger, Flavien Larcade (qui part pour d’autres aventures éditoriales). Bon vent Flavien! À la vidéo et aux réseaux sociaux, merci à Sébastien Carriau, Math de Capèle et Bastien Stisi. À la semaine prochaine !