Bienvenue dans un voyage musical aux multiples escales, Tel Aviv, New York, Fort de France , Papeete, Paris, Lyon, Marseille et Vannes nouvelle fréquence, sans oublier Beyrouth et Ouagadougou.
Vent d’ailleurs :
Shalom !
Néo Géo Nova vous offre la carte postale sonore d’Isadora Dartial, entre Jérusalem et Tel Aviv, à la rencontre des compagnies de danse internationales.
Notamment celle de Rami Be’er et sa Kibbutz Contemporary Dance Company qui se produira au Festival “Paris L’été”
Dans son oeuvre Asylum, Be’er examine des concepts tels que l’identité, l’extranéité, l’oppression, la discrimination, la domination, la liberté, l’appartenance, l’immigration, la patrie, la nostalgie et le foyer. Ces concepts sont pertinents pour tout être humain d’un point de vue existentiel, où qu’il se trouve dans le temps et l’espace. La quête d’un lieu identifié comme un foyer fait partie de l’expérience existentielle humaine. En relation avec le moment présent dans lequel nous nous trouvons, la réalité aborde des sujets liés à l’asile, car nous sommes tous témoins des millions de demandeurs d’asile qui fuient les guerres et les conflits à travers le monde, essayant de trouver un endroit où ils se sentiront en sécurité. « Uga, Uga », une comptine israélienne populaire, est entendue en hébreu dans la bande sonore d’Asylum.
“Uga, Uga :
Tourner autour du pot,
Nous tournons en rond,
En cercle toute la journée,
Jusqu’à ce que nous trouvions notre place.
Assis, debout.
Assis, debout.
Assis et debout.
Jusqu’à ce que nous trouvions notre place.”
Vent d’Ailleurs Bis
Nous avons le bonjour de Mino Cinelu qui nous invite à fêter ses quarante ans de carrière sur scène lors d’un grand show événement avec une quarantaine de musiciens.
Ne manquez pas la diffusion ce Lundi 12 juin sur France 4 à 21h10.
À la fois chanteur, producteur, compositeur, Mino Cinelu est surtout connu comme étant l’un des meilleurs percussionnistes au monde. D’ascendance martiniquaise, bretonne et portugaise, le Parisien baigne dans le milieu musical dès son plus jeune âge, grâce notamment à son père également musicien.
Celui qui a été propulsé par l’iconique Miles Davis a proposé, lors de ce festival (du 23 novembre au 4 décembre), un concert basé sur son énorme répertoire. L’occasion, aussi, d’un retour à ses racines antillaises. Du jazz au gospel, en passant par le tambour djoupa, avec des guests artistes du monde entier (présents virtuellement) et accompagné par une équipe de musiciens locaux martiniquais de différentes générations pour continuer à mêler le passé, le présent et l’avenir, Mino Cinelu a donné une performance exceptionnelle.
Musikactu :
Jean Paul Roland, Directeur Général des Eurockéennes de Belfort (du 29 juin au 2 juillet) a craqué pour les dernières vagues venues des Caraïbes, le Shatta et le Bouyon ! Au micro de Paul Brumberg, il revient sur les motivations de la présence d’une telle scène et relativement peu représentée dans l’hexagone malgré une forte croissance d’intérêt pour ces genres.
Après une précédente édition avortée pour cause d’intempéries, Jean-Paul Roland nous a fait part des découvertes de cette 33e édition qui devrait avoir bien lieu sur l’île de Malsaucy !
SiNaïve
Le groupe post-punk et shoegaze français originaire de Strasbourg, est de retour avec un nouvel EP, Répétition (avril 2023). Avec Répétition, SiNaïve relancer la flamme d’Antimatière, label culte strasbourgeois. Leur son, mélange de Krautrock de Cold Wave et de noise rock, promet une performance riche en tension. »
Unknown T
Daniel Lena, aka Unknown T venu de Homerton, un quartier du nord-est de Londres, signe chez le Universal Music, pour une série de bangers (Throwback, Meat, Leave Dat Trap…) puis avec sa mixtape Rise Above Hate, le hisse en haut des charts 2020. Unknown T sur son nouvel EP : Drill isn’t dead ; et il est bien décidé à vous le prouver, cet été.
Outre le retour de la très culte Siouxie, un show taille patron des infatigables Indochine ou les rappeurs Lomepal et Orelsan, les Eurockéennes ont laissé carte blanche à Vladimir Cauchemar et Biga*Ranx, qui régalera les festivaliers d’un soundsystem 100% féminin.
Autre scène très attendue le spectacle bouyon-shatta !
Provenant de Martinique, le shatta désigne un style musical inspiré du dancehall jamaïcain, ou encore de la soca et du jump-up, dont le but principal est tout simplement de faire monter la température sur le dancefloor – et plus si affinités. À l’initiative des Eurocks et avec Aïda Bruyère, artiste plasticienne, qui signe la scénographie vidéo, ce plateau sera défendu par les pointures Natoxie, Shannon et accompagné par les danseuses du collectif Special Gyal Dancers.
Mag d’Ici et d’Ailleurs :
Depuis 2013, QuinzeQuinze façonne sa propre musique climatique inspirée des archipels de Polynésie français et transforment les légendes tahitiennes en R&B ultra-contemporain. Nés à Tahiti, Ennio et Tsi Min se souviennent par exemple d’un père qui contait ses histoires à 6h du matin, d’un champignon nucléaire sur le Pacifique, et d’un requin aux dents de sagesse. Des images dont Marvin, claviériste et réalisateur, s’inspire pour des clips en pâte à modeler 3D.
Sa nature d’intempérie musicale encourage spontanément le rapprochement entre l’œuvre des QuinzeQuinze et les nombreux styles qui la traversent et s’agglomèrent autour d’un ADN formé d’instruments percussifs traditionnels, du Ori deck, style porté par la jeune scène underground tahitienne et d’ōrero ancestral comme on vous le précisait sur Nova.fr avec Marie Bonisseau
Ils sont de retour avec un tout nouveau titre “Kodek”
Coup de cœur :
Le Coup de cœur de Bintou Simporé et Guillaume Duvivier se dirige vers le R&B dans Néo Géo Nova ! « Sensibles / une histoire du R&B français » par Rhoda Tchokokam paru aux éditions Audimat. Plusieurs décennies de musique made in France jusqu’aux récents succès d’Aya Nakamura.
“Au début des années 1990, des groupes inspirés du new jack swing états-unien comme N’Groove, Tribal Jam, et les artistes du label Sensitive marquent les premiers pas du R&B français. Avec le succès des Poetic Lover et des refrains du rap français, dont certains des plus connus ont été chantés par des artistes R&B, il s’impose peu à peu dans le paysage. Une série d’excellents premiers albums voit le jour (K-Reen, Vibe, Matt Houston ou Wallen) avant qu’une seconde génération ne s’impose au tournant du millénaire, avec les tubes et albums de chanteuses de R&B variété. De leur côté, les médias et la critique ont souvent multiplié les malentendus et les marques de mépris face à ces différents artistes, réduisant leur musique à une version édulcorée du rap, une «revanche des filles de cité», ou en la rejetant comme une importation étrangère. Dans ce premier livre à lui être consacré, Rhoda Tchokokam montre la richesse non seulement d’un R&B en français, mais du R&B français comme genre à part entière.
En s’appuyant sur la parole des principales actrices et acteurs de ce mouvement, Rhoda Tchokokam en propose une histoire culturelle ambitieuse. Sa passion pour les chansons de R&B français croise en permanence l’analyse de leur dimension politique : elle examine aussi bien leur manière d’assumer la sexualité que leurs injonctions à la pudeur, les stratégies de formatage commercial que l’affirmation d’une sororité noire dans les clips.” (Audimat Éditions)
Guillaume Duvivier nous en parle en jouant…
quelques titres de la discographie que vous trouverez à la fin de l’essai
K7 Story #4 :
Pour la K7 Story, Bintou Simporé a reçu le compositeur, pianiste, et chanteur libanais, Bachar Mar Khalifé
Il nous partage « Les Chansons de la Pluie » de son père, Marcel Khalife et l’Ensemble Al Mayadeen.
“J’aime imaginer que les cassettes de mon père aient pu être enregistrées dans des conditions chaotiques, qu’on puisse trouver de la beauté au milieu de ce Liban en guerre.” Bachar Mar Khalifé
« Né à Beyrouth en 1983, Bachar Mar-Khalifé est bien plus qu’un pianiste envoûtant. Compositeur, chanteur et multi-instrumentiste, sa musique est celle d’un homme libre; un mélange éclairé et percutant de jazz, d’électro, de musique traditionnelle libanaise et de musique contemporaine, qu’il aborde avec un amour et une énergie semblables. À une époque de revendication identitaire, quand les états civils valent états de services, il ne cesse de secouer les registres pour faire valser les étiquettes.
Entre percussion traditionnelle et classique, piano et direction d’orchestre, Bachar Mar-Khalifé intègre toutes ces facettes pour en devenir l’unique dénominateur commun. A l’occasion de ses concerts en solo, Bachar Mar-Khalifé revisite l’ensemble de son répertoire, depuis son premier album Oil Slick (paru en 2010) jusqu’au petit dernier, On/Off, paru en octobre 2020. Ce cinquième album a été enregistré au Liban en décembre 2019, au rythme des contestations populaires qui ébranlaient le pays. A sa manière, Bachar y contribue, l’émotion est à fleur de peau, le dépouillement de sa musique fait écho à la situation du pays. Dans la maison, l’électricité coupe 2 fois par jour: On/Off »
Plus récemment, il compose toutes les musiques du film Le Paradis. Elles sont réunies dans le 3e volume de The End – Music for films et qui contient une rareté, La romance de Nadir, d’après l’opéra Les Pêcheurs de perles de Bizet. Le Paradis suit la trajectoire de Joe, un adolescent de 17 ans, qui va vivre une passion amoureuse avec un autre garçon, William, au sein d’un centre fermé pour mineurs délinquants.
Un film porté par la musique du franco-libanais, qui fait largement écho aux poèmes du persan Rûmî : « Ce qui m’a guidé au départ, c’est Zeno Graton, et son scénario magnifique. On a commencé à parler de ce qu’il entendait, de l’amour et de la liberté. Il m’a dit s’être inspiré du poète persan Rûmî. Le personnage principal Joe qui a un besoin d’exprimer beaucoup de choses, à la fois par la violence et la tendresse. C’est une musique forte et intérieure qui devait s’entendre dans le film. L’inspiration première c’est Zeno, sa poésie et tous ces personnages. »
Le Live :
Louise Morin et Célèste Metais-Grollier sont allés à la rencontre d’un orchestre franco-burkinabé, le Kanazoé Orkestra, en Live au Studio Ermitage.
Seydou Diabate dit « Kanazoé » est reconnu par ses pairs à travers toute l’Afrique mandingue comme le jeune génie du balafon, tant pour ses prouesses techniques, que sa créativité et sa musicalité !
« Il est né au Burkina Faso, dans une célèbre famille de griots, et a commencé sa formation avec son père dès l’âge de 5 ans. Multi-instrumentiste, il joue les balafons dioula, sambla et toussian (pentatoniques), le balafon diatonique ( «djelibalan» ou balafon guinéen) ainsi que le «kamelen n ‘goni», une harpe pentatonique. Quand il chante ses textes, c’est en langue dioula (il écrit sur la famille, l’amour, la société, le rôle de la musique). Après s’être installé en France, il a enregistré avec un combo toulousain et il enregistre deux albums instrumentaux et un troisième dans lequel Gaelle Grandjeand figure en tant que chanteuse. »
Au micro de Louise Morin, Seydou Diabaté et Stéphane Perruchet (percussions, expert en rythmes cubains et africains de l’ouest) nous présente le groupe.
Playlist :
Meshell Ndegeocello-Vuma feat Thandiswa , Joel Ross ) in « The Omnichord Real Book »
Mino Cinelu – Confians
Unknown T – Who said drill ‘s dead
Le Cok Sportif – Dl’a Coco
Holly G – Bandit
QuinzeQuinze- Muse
Temaeva – Otea Upea
QuinzeQuinze Turu Ohiri
QuinzeQuinze – Kodek
QuinzeQuinze- Muse
Energy et Jean-Michel Rotin – Lé ou love
Melgroove- Pas toi
IAM – Bad Boys de Marseille feat Karima
Marcel Khalife et l’Ensemble Al Mayadeen – Les chansons de la pluie »
Néo Géo, une émission de Bintou Simporé, réalisée par Tristan Guérin avec Célèste Metais-Grollier. À la rédaction et aux réseaux sociaux, Paul Brumberg, Louise Morin, Charles Nagy, Bastien Stisi et Sophie Marchand. À la préparation et à la coordination,Esteli Hernandez-Ortiz, et Christian Nzonta.