Le 5 octobre 2022 marque les 10 printemps du 2e album studio du groupe de rock australien. Un disque qui s’écoute aussi bien seul qu’avec des amis sous champignons (de Paris bien évidemment…)
Tame Impala est un projet australien qui est plus exactement le fruit du talent infini et de l’imagination débordante de Kevin Parker. Pour ce disque, le multi-instrumentiste a intégré de nombreux enregistrements qu’il a capturés dans la nature, en plein air, au fil des jours. Tous ces samples ont été captés de manières presque automatique puisqu’il adore puiser dans les sons qui nous entourent.
Le musicien se balade toujours avec son dictaphone pour enregistrer les trains qui passent, les mégaphones, les animaux qu’il croise, les bruits des discussions effrénées aux terrasses des cafés… Un ensemble de sons bizarres qu’il rencontre au jour le jour et qui font de ce disque Lonerism un projet complément marqué par l’aléatoire du quotidien de Parker.
Lonerism a aussi une connexion avec la France. Vous le savez peut-être si vous avez déjà eu le disque dans les mains, la pochette est une photo prise à Paris du jardin du Luxembourg. C’est Kevin Parker qui a lui-même pris le cliché depuis l’extérieur du parc à travers les barreaux, illustrant un sentiment d’isolation, thématique principale de ce disque.
La semaine dernière, Tame Impala a interprété l’intégralité de l’album Lonerism devant un public fourni au festival Desert Daze dans le sud de la Californie. Les 12 titres de cet album ont pris une résonance toute particulière dans ce grand espace désertique…mais qui était ce jour là pourtant très fréquenté. La boucle est bouclée.
Dans cet album, Kevin Parker aborde également le fait qu’on avance parfois tellement pas qu’on en a l’impression de revenir en arrière. Sensation parfaitement illustrée par le titre “Feels Like We’re Going Backwards”.