La dizaine pour la longue vie d’A$AP Rocky !
10 ans pour un classique moderne du rap américain qui souhaite la longue vie à son interprète, et par la même occasion à son crew A$AP MOB. Malgré de belles années souhaitées, la mort est présente dans cet opus, et tout particulièrement dans le morceau « Phoenix ».
Sur fond d’une nappe aérienne qui situe l’auditoire dans un espace sonore épuré, juste ponctuée de riffs de batterie, de touches de piano espacées et de la voix exagérément grave qui revient comme un leitmotiv tout le long du disque, A$AP Rocky contemple le suicide. Young Flaco (aka Rocky) imagine à travers le décès une porte de sortie d’une vie trop exposée, celle d’une star qui ne voit que la mort comme véritable issue à sa célébrité.
Rocky mentionne Kurt Cobain, Michael Jackson et ses propres idées noires, avant d’évoquer la spiritualité et la weed comme remède à tous ses maux. Le rappeur évite cependant de préciser lequel est son “médicament apaisant” de prédilection (les double sens laissent tout de même entendre que la weed l’emporte).
Ne sortez pas les nécro et les #RIP tout de suite, le nom du morceau est bien “Phoenix”, l’oiseau mythique qui renaît de ses cendres… Ce trépas imaginé n’est donc finalement qu’une étape dans le disque, ses idées noires qu’un lot de pensées parmi tant d’autres.