Un Camerounais, un Martiniquais, un Rwando-Congolais, et la beauté.
Trois âmes distinctes, trois corps étrangers, trois contrées éloignées mais lointaines (la magie à double sens du monde moderne), et trois voix au service d’un projet (Toto Bono Lokua) réunissant les talents du camerounais Richard Bona, du martiniquais Gérald Toto, du rwando-congolais Lokua Kanza, réunis afin de rendre réel un bien commun, l’album Bondeko (sorti cette année sur No Format !, treize ans après le premier).
Bondeko, un album en forme de déclaration à une certaine idée de « fraternité » (c’est le sens du titre du disque, en langue lingala), et un hommage à cette Afrique reine, mère de tous les hommes, justement célébrée à travers « Ma Mama », ce titre que l’on vous a beaucoup passé sur Nova et qui se trouve aujourd’hui illustré par un clip (signé Katy Wang), balade dans une Afrique graphique, tribale, ouverte d’esprit, pleine d’animaux sauvages mais sympas (des éléphants, des chameaux, des félins, des poissons).
Toto Bona Lokua : un trio que l’on recevait, également, dans le Néo Géo de Bintou Simporé.
Visuel : (c) Toto Bona Lokua