Robot. Le terme est apparu pour la première fois en 1920 dans une pièce de théâtre, le R.U.R (Rossum’s Universal Robots) de l’auteur tchèque Karel Capek. C’est dire si les robots ont partie liée avec l’art, qu’il s’agisse de musique, de danse, de cinéma. Et ce ne sont pas les exemples d’Isaac Asimov, de Daft Punk, de Wall-E, de Blanca Li qui vont nous faire changer d’avis.
Convaincu de ceci, Cap Sciences vous propose, dans le cadre de son exposition Robots (visible jusqu’au 3 mai 2020), une soirée tout entière dédiée à cette question des croisements entre l’artistique et le robotique. C’est la soirée Machinal – à laquelle on se rendra tout sauf machinalement.
C’est qu’il y aura de quoi faire. Sans y prendre garde, on en choperait presqu’un torticolis à force de ne pas savoir où donner de la tête. Entre histoire, fantasme et avenir de la robotique, la programmation joue la carte de l’éclectisme.
Plaisir des yeux, d’abord, avec une poignée de courts-métrages expérimentaux ; l’un d’entre eux, It’s no game, ft. David Hasselhoff, est tout simplement le premier film scénarisé par un algorithme. Mais ce n’est pas tout : délaissant les écrans classiques, vous pourrez aussi vous immerger dans d’autres films aussi futuristes dans leur trame que dans leur format, puisque projetés en VR360 (ou réalité virtuelle à 360°, pour les phobiques aux acronymes).
SI vous lâchez casques et écrans, quelques courtes conférences vous permettront de découvrir comment l’intelligence artificielle participe, de plus en plus, à l’écriture artistique, quel que soit le domaine des Muses concerné.
Et en guise de démonstration par l’exemple, les machines viendront donner le rythme, le temps d’un live techno signé du duo Damstrad 2 (de la Supérette). Du son qui en fera bouger plus d’un, et d’ailleurs si vous êtes décidé.e.s à rempiler sur les dancefloors de nos ami.e.s laborantin.e.s, Les Associés Crew et Unisphères prendront le relais avec un atelier (mary) popping – un style de danse funk et hip-hop – et une représentation inédite de leur Orchestre 2.0, où le code informatique et la gestuelle des corps co-construisent d’étonnants mouvements.
Des ateliers débrouille et bidouille proposés par le FabLab ainsi qu’un petit bar assorti de deux flippers 70s pour régler leur compte aux machines à grands coups de tilts et de billes supplémentaires complèteront le tableau. Un tableau riche, avant-plan, arrière-plan, dans lequel vous allez pouvoir rentrer gratos grâce à Radio Nova et au formulaire ci-dessous. Bonne chance (même si vous êtes vous-même un robot) !
Machinal, le mardi 1er octobre à 19h00 @ Cap Sciences (Bordeaux).