Si vous êtes encore au lit, et que vous cherchez de bonnes raisons de vous lever aujourd’hui : en voici une.
Madeline Foreman a 94 ans, elle est américaine…
Un site internet lui est consacré : on apprend qu’elle est fille d’immigrants pauvres, qu’elle a grandi à Newark, dans le New Jersey, à l’époque de la “grande dépression” : la crise économique des années 30…
Elle n’avait pas d’argent, mais une belle voix. Une voix qu’elle rêvait de faire connaître à la radio, en pensant à ses idoles : Frank Sinatra, Ella Fitzgerald, Judy Garland.
Jeune fille, elle disait : je chanterai partout, tout le temps.
Ses parents ne pouvaient pas lui offrir de cours de musique. Mais en 1946, elle parvient à participer à un concours de chant… En séchant l’école, en traversant New York… Et ce concours, elle le gagne.
Grâce à cette victoire, elle parvient à enregistrer quelques morceaux…
Elle ne fera pas carrière dans la chanson, la vie en décide autrement : elle travaille, se marie… Et oublie ses rêves de chanteuse.
Et puis, 3/4 de siècle plus tard, au milieu d’un déménagement, Madeline retrouve un vieux vinyle, un vieux 78 tours : des standards de jazz enregistrés lors de sa réception de mariage, en 1953…
Les chansons ont été restaurées, numérisées, partagées sur les réseaux sociaux…
Madeline Foreman peut à la fois voyager dans le passé, et partager sa musique, un vieux rêve de jeunesse…
Ca m’a donné envie d’enregistrer un disque, ce matin.
©Madeline Foreman