À l’occasion de la sortie de son mini biopic « Roots », la jeune prodige britannique de 21 ans raconte son parcours, de sa famille jamaïcaine en Angleterre à son dernier album en date « Love and Compromise »
L’Angleterre continue de s’affirmer comme le nouveau vivier du jazz et de la soul. Mathieu Girod a rencontré au Ninkasi Kao à Lyon, une de ses nouvelles représentantes, Mahalia.
Biberonnée par les musiques américaines et par le reggae qu’écoutait sa famille de musiciens et notamment sa mère, une chanteuse d’origine jamaïcaine, la jeune mélomane va très vite reprendre le flambeau.
À 13 ans, elle est signée sur un label et dès lors, Mahalia commence a sortir régulièrement des singles et des EP.
En 2017, elle se fera connaître au monde avec l’interprétation de son titre « Sober » lors de la session A Colors Show sur Youtube, qui atteint aujourd’hui plus de 40 millions d’écoutes.
Sa soul envoûtante et son r’n’b cosmique va se propager l’année suivante avec son EP « Seasons » qui permettra à Mahalia de faire les premières-parties de Lauryn Hill. Les collaborations vont alors se multiplier. La chanteuse sort en 2018 son nouvel album « Love and Compromise » et en profite pour inviter sur un morceau de sa musique mi old-school, mi futuriste, la star montante de l’Afro Beats, Burna Boy.
Un album riche d’influences et puissant, à l’image de la carrière de l’artiste.