Aujourd’hui dans La Potion, un ovni du rap game français : Gracy Hopkins !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Gracy Hopkins a grandi à Torcy, en Seine-et-Marne, mais son amour pour la langue d’Aaliyah, Dr Dre ou Kanye West le pousse à rêver et à écrire en anglais. Gracy Hopkins a pris le temps de se trouver, changeant régulièrement de pseudo au fil des projets pendant quelques années, de Stanky Massassambas, Bear-A-Thon, Kaisy Jay à King Vladimir. S’il s’amuse à brouiller les pistes, Gracy Hopkins poursuit ardemment son objectif et en 2017, le rappeur devient le premier artiste français à pénétrer dans les studios berlinois de COLORS avec son titre « Acrophobia : High »
A 23 ans, Gracy Hopkins a déjà sorti 3 longs-formats dont Encore (Time 2020) en novembre dernier. Il semble aujourd’hui avoir réuni les bons ingrédients pour sa potion hip-hop, entre ardeur et nonchalance, présentant sa musique comme “la fusion d’un rap rauque sur des productions minimalistes et expérimentales« .
Un des talents sûrs de Gracy Hopkins, c’est d’abord d’assumer son égotrip mais aussi de savoir bien s’entourer. Après des feat. avec Josman, Makala, Krisy, Sabrina Bellaouel, Dimeh, Némir, ou encore Bonnie Banane, aujourd’hui le plus ricain des rappeurs français se prête au jeu de la Potion, et dévoile une facette hautement spirituelle… que je ne soupçonnais pas du tout.