Pour Marie Transport, elle a accepté de prendre la ligne 7bis, ligne de métro absurde dont les rames sont restées bloquées dans les années 70 et qui fait une boucle sur elle-même.
Chaque semaine Marie Transport accompagne une personnalité dans un moyen de transport. Les épisodes de Marie Transport sont diffusés chaque jour à 8h20 dans Pour que tu rêves encore, la matinale de Radio Nova. Si vous n’êtes pas du matin, vous pouvez aussi les réécouter en podcast.
La semaine passée, Marie Transport a voyagé avec l’actrice Céline Sallette. On dit souvent d’elle que c’est l’une des comédiennes les plus douées de sa génération. On l’a vu dans L’Apollonide de Bertrand Bonello, De rouille et d’os d’Audiard, Saint Amour de Kervern et Delépine, Nos années folles d’André Téchiné, Geronimo de Tony Gatlif.
Un peu abonnée au cinéma d’auteur, elle a aussi joué dans les 3 saisons des Revenants, la série Canal+. Le 8 avril, on pourra à nouveau la voir sur Canal+, dans une série événement : l’adaptation du carton littéraire Vernon Subutex de Virginie Despentes par Cathy Vernet. C’est l’histoire de Vernon Subutex (Romain Duris), ancien disquaire en galère, quasi à la rue, qui se retrouve en possession de cassettes que tout le monde convoite, celles de feu son meilleur ami, star du rock.
Céline Sallette y campe la Hyène, enquêtrice freelance, et un poil violente qui apparaissait déjà dans un roman de Virginie Despentes en 2003 : Apocalypse bébé. Rasée, tatouée… Céline Sallette est fantastique dans ce rôle de composition, au point où la personnalité de son personnage a fini par déteindre sur la sienne pendant le tournage. Pour Marie Transport, elle a accepté de prendre la ligne 7bis, ligne de métro absurde dont les rames sont restées bloquées dans les années 70 et qui fait une boucle sur elle-même. Elles font donc le tour entier de cette mini-ligne avant de partir se balader dans le parc des Buttes-Chaumont.
En podcast
Épisode 1 : « J’étais tellement dans mon perso, que je suis devenue un petit peu con »
Marie Transport et Céline Sallette se retrouvent à la station de métro Danube et hésitent sur leur moyen de transport avant d’opter pour cette ligne absurde qu’est la 7bis. (Une ligne minuscule qui fait un tour sur elle-même).
Épisode 2 : « C’est bien pratique quand c’est la faute de l’autre »
Marie demande si le livre Vernon Subutex n’est pas représentatif de la mélancolie d’une génération, celle des gens de la génération 40-50 ans.
Épisode 3 : « Être acteur, c’est pathologique »
Céline et Marie évoquent le rapport de Céline à la question de la dépendance. Tout part d’une question simple : Céline a-t-elle lu les Vernon Subutex, dont est tirée la série dans laquelle incarne la hyène ? Céline répond que non, car c’était un moment de sa vie, où les histoires de drogue, non merci.
Épisode 4 : « Jacques Audiard sait tout sur la boucherie chevaline belge »
Dans cet épisode, Marie Transport et Céline Sallette évoquent le récent décès de Patrick Grandperret, décédé le 9 mars, le premier réalisateur à avoir donné à Céline un premier rôle dans Les meurtrières. Sa tristesse ne l’empêche cependant pas de parler d’un autre réalisateur qui lui a fait confiance : Michel Audiard pour De rouille et d’os.
Épisode 5 : « À ses enfants, on transmet surtout ce qu’on ne veut pas dire »
Dans cet épisode, Marie Transport et Céline Sallette sortent enfin de la boucle infinie qu’est la ligne 7bis pour arpenter le parc des Buttes Chaumont et partir à la recherche du Pavillon Puebla, où les dernières scènes de la série Vernon Subutex ont été tournées. Elles discutent d’un petit souci de Céline Sallette qui est grande : elle ne se tient pas toujours droit.
Vous pouvez aussi réécouter l’intégralité de ce périple en un seul podcast.
Visuel © Getty Images / Francois G. Durand / Contributeur