Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de l’hexagone au pied de la Grande Bleue, à Marseille et dans les environs. Rendez-vous en bas parce que c’est là qu’est secouée la pulpe !
Jeudi 11 :
Gari Greu sur le grill au Théâtre de l’Œuvre. Début d’un week-end de trois jours au Théâtre de l’Œuvre pour Gari Greu qui, dans ce premier mouvement programmé dans le cadre des Musiques à l’Œuvre, reviendra sur sa carrière à la vieille de ses deux cartes blanches (vendredi et samedi). MC du Massilia Sound System depuis 93, co-fondateur avec le regretté Lux B, du Oai Star en 2000, mais aussi du Collectif 13 au mitan des années 2010 au côté de Guizmo (Tryo), Mourad (La Rue Ketanou)…, quand il ne se produit sous son seul patronyme, Gari Greu nous parlera des musiques qui ont jalonné sa vie, du punk au rub-a-dub en passant par la chanson, mais aussi de Marseille, sa ville. Un mix en lien avec les thèmes et musiques abordés sera réalisé live & direct par Professeur Babacar lors de cet échange participatif. (A 18h30 au Théâtre de l’Œuvre — 1, rue Mission de France — 13001 — Entrée libre.).
La soul des Godfathers of Marseille au Club 27. On ne peut pas utiliser le terme de Godfather sans inévitablement évoquer James Brown. Le célèbre auteur-compositeur-interprète et danseur décédé un certain 25 décembre 2006 à Atlanta a marqué plus d’un minot marseillais. Forcément, la soul, le funk sont au rendez-vous du répertoire des Godfathers of Marseille à travers quelques grands standards des genres sus-nommés. Un concert proposé Le Jam Hors Les Murs qui n’a de cesse de faire vivre le jazz et ses musiques cousines dans la Cité de Phocée. (A 20h30 au Club 27 — 27, rue d’Anvers — 13004 — 15 €, réservations au 06 09 53 40 41).
Vendredi 12 :
Présentation à L’Ostau dau Pais Marselhés, du premier clip du duo Lavoà Lapò. C’est l’histoire d’une rencontre, comme souvent en musique, comme souvent dans la vie, une histoire de rencontre qui donne des envies. Musicien et chanteur rodé aux répertoires populaires, Damien Toumi est avignonnais. Quant à Manu Théron, passé à Marseille de Gacha Empega au Cor de la Plaine et à une ribambelle de projets croisés, il « initie depuis plus de 25 ans » comme dit le speech de cette soirée « ses contemporains à la magie des voix, à la joie des rencontres et à l’ivresse des pratiques musicales collectives. ». Tous deux devaient se rencontrer. Leur premier clip, ancré dans le temps est comme une peinture, à l’image de leur fantaisie. Leur propos révèle l’Occitanie avec légèreté et dans toute sa profondeur. Il porte, transporte l’auditeur hors de sentiers battus, célèbrant « la renaissance, l’éveil à la beauté vivifiante du monde » et magnifiant cet état de rencontre. (Dès 19h, projection du clip à 19h45, puis apéro à l’Ostau dau Pais Marselhés — 18, rue de l’Olivier — 13005 — Entrée libre , adhésion annuelle à l’Ostau : 2 €.)
Gari Greu at the control au Théâtre de l’Œuvre. En offrant une carte blanche à Gari Greu, l’équipe du Théâtre de l’Œuvre devait bien se douter que la Star du Oai et MC du Massilia allait dans un tour de passe, ni vu, ni connu, la teinter aux couleurs de la Jamaïque et embarquer l’affaire en terres dub, faisant vivre sur scène et dans une version dub, le dernier opus du Oai Star, le turgescent Zulu Oscar Bravo India. Pour cela, il a réuni sous le blaze de Mars City Rockers, Rastyron aux claviers, Blu Attard à la guitare, Max Drummy à la batterie et Al the Handcart à la basse, et convoqué quelques amis MCs au mic, les Marseillais Toko Blaze et Jagdish ou le Toulousain né à Marseille, Dadoo (KDD). (Ce soir et demain à 21h au Théatre de l’Œuvre — 1, rue Mission de France — 13001 — de 13 à 18 €.).
Samedi 13 :
Lecture en musique d’Un Voyage Accidentel au Musée d’Histoire de Marseille. Un voyage accidentel relate à la première personne 1523 jours de chez soi. Tout démarre Le 6 mars 2019, quelques mois seulement après le drame de la rue d’Aubagne. L’effondrement de ces deux immeubles au-delà de la prise de conscience par une large partie de la population marseillaise de la criminelle insouciance avec laquelle est gérée les questions de logements par la municipalité Gaudin, donnera lieu dans les semaines, les mois, les années et jusqu’à aujourd’hui encore à des arrêtés de péril. L’habitation de Sharon Tulloch à la Belle de Mai sera donc évacuée. En deux heures, elle a dû rassembler ce qu’elle emportera, ses bouts de vie qui ne la quitteront pas au fil de ses 1523 jours, matière de ce récit à la première personne durant lesquels elle croisera d’autres déraciné(e)s, sujet(te)s à l’errance comme elle. Programmée dans le cadre de l’expostion Rue du Musée, Musée de la rue, cette lecture d’extraits de son livre qui parait en ce début d’année aux Editions Commune est accompagné à la contrebasse par Manu Reymond. (A 16h au Musée d’Histoire de Marseille — Centre bourse, entrée par le 2 rue Henri Barbusse — 13001 — Entrée libre.).
Dernier soir pour Gari Greu au Théâtre de l’Œuvre. En offrant une carte blanche à Gari Greu, l’équipe du Théâtre de l’Œuvre devait bien se douter que la Star du Oai et MC du Massilia allait dans un tour de passe, ni vu, ni connu, la teinter aux couleurs de la Jamaïque et embarquer l’affaire en terres dub, faisant vivre sur scène et dans une version dub, le dernier opus du Oai Star, le turgescent Zulu Oscar Bravo India. Pour cela, il a réuni sous le blaze de Mars City Rockers, Rastyron aux claviers, Blu Attard à la guitare, Max Drummy à la batterie et Al the Handcart à la basse, et convoqué quelques amis MCs au mic, les Marseillais Toko Blaze et Jagdish ou le Toulousain né à Marseille, Dadoo (KDD). (Dernière ce soir à 21h au Théatre de l’Œuvre — 1, rue Mission de France — 13001 — de 13 à 18 €.).
Dimanche 14 :
La Feijoada du Dimanche, les amoureux du Brésil ont rendez-vous Place des Canailles. La Feijoadaest plat réputé et apprécié au Brésil mais aussi dans toute l’aire lusophone. Servi avec du riz, ce ragout réunit le plus généralement haricots noirs, viande de porc et quelques autres ingrédients qui varient selon les régions et les recettes. Pour cette première Feijoada de l’année au cours de laquelle on pourra déguster d’autres spécialités culinaires brésiliennes (comme la vatapa par exemple, composé à base de farine, de lait de coco et de crevettes), les organisateurs ont convié la chanteuse pauliste Neya Castro. Elle interprètera quelques classiques de la samba, accompagnée par le groupe de Wallace Negão, à savoir Wim Welker à la guitare, Christophe Monteiro et Sergio Bacalhau aux percussions. (De 13h à 19h à la place des Canailles aux Docks de la Joliette — Entrée + conso : 10 €, entrée + conso + plat : 25 €.).
Mardi 16 :
Portrait d’ombres dans le cadre des Modulations à la Friche La Belle de Mai. Le GMEM programme tous les troisièmes mardis du mois à la Friche la Belle de Mai et un dimanche par trimestre à l’Opéra, des concerts et performances sous l’intitulé Modulations. Pour ce premier rendez-vous de l’année, le GMEM propose Portraits d’Ombres du compositeur Jean-Christophe Feldhanler. Cette pièce imaginée et composée par Jean-Christophe Feldhandler, est « une série de solos sonores pour quatre musicien·ne·s : Fabrice Arnaud-Crémon à la clarinette, Hélène Breschand à la harpe, Lê Quan Ninh aux percussions et Claudine Simon au piano. Ces quatre musicien·ne·s sont engagé·e·s dans une pratique audacieuse, risquée de la musique, vers un infini du son. ». S’agit-il en fait de quatre solos ou d’un seul qui se transforme, mute ? Il s’agirait en fait d’une traversée à la fois solitaire et commune d’un objet en devenir. (A 19h au Petit Plateau de la Friche La belle de Mai — 41, rue Jobin — 13003 — 6 € ou 30 €, la carte de fidélité donnant accès à toutes les Modulations de la saison 23-24.).
Jam aux Réformés. Le break n’a été que de courte durée, la semaine dernière, Cyril Benhamou et ses amis était déjà de retour à leurs instruments respectifs et la jam du mardi au dernier étage du cinéma Artplexe était repartie. Cosy et chaleureuse, cette hebdo fait des heureux. Le bonheur, c’est souvent pas compliqué ! (Dès 21h aux Réformés — au 4èmeétage du Cinéma Artplexe, entrée par les Allées Leon Gambetta — 13001 — Entrée libre.).
Mercredi 17 :
Télérama fait son festival au Gyptis et à l’Alhambra et ailleurs dans le département. Télérama propose à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 23 janvier, une sélection de films — «16 films, le meilleur du cinéma Art et Essai de 2023 » glisse le magazine culturel, « ainsi que 5 avant-premières, soit 21 bonnes raisons d’aller au cinéma. ». A Marseille, ça passe au Gyptis et à l’Alhambra. Dans la rétro 2023, citons Simple comme Sylvain de Monia Chokri, Le Procès Goldmande Cédric Kahn, le Règne Animal de Thomas Cailley, Les Filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania, Anatomie d’une Chute de Justine Triet, Les Herbes Sèches de Nuri Bilge Ceylan, et côté avant-première, La Zone d’Intérêt de Jonathan Glazer, May December de Todd Haynes ou Daaaaaali de Quentin Dupieux. Ces 21 séances seront souvent suivies de rencontres et d’échanges avec des membres de l’équipe du film. (Jusqu’au 23 janvier au Gyptis — 136, rue Loubon — 13003 — et à l’Alhambra — Programme détaillé sur les site des salles concernées et sur télérama.fr — 4 € la place, sur présentation du pass, valable pour deux personnes, à retrouver dans Télérama ou sur Télérama.fr.).