Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de l’hexagone au pied de la Grande Bleue, à Marseille et dans les environs. Rendez-vous en bas parce que c’est là qu’est secouée la pulpe !
Mardi 14 :
Jam Session aux Réformés, on y revient. Qu’on en parle ici ou qu’on n’en parle pas, il se passe toujours quelque chose le mardi soir aux Réformés, le bar/restaurant en étage du Cinéma Artplexe, le rooftop avec vue sur l’Eglise St-Vincent de Paul aussi appelée Eglise des Réformés. La boucle est bouclée. Des Réformés aux Réformés. Des boucles, l’équipée menée par Cyril Benhamou, le trio basse batterie clavier en fait tourner plus d’une, des tourneries sur lesquelles viennent se poser des invités de tous poils, instrumentistes, chanteurs ou chanteuses. Passés 21h, l’heure est donc aux jams sous le regard attentif de la onzième et avant dernière lune de l’année qui a pointé le bout de son croissant hier. (Dès 21h au Réformés, 4ème étage du Cinéma Artplexe — Entrée par les allées Gambetta — 13001 — Entrée libre.).
Mercredi 15 :
Protomartyr au Makeda. Post-punk, sauvage et classe comme en témoigne le clip d’Elimination Dances, titre extrait de leur 6ème album Formal Growth in the Desert (Domino Records). Au cœur d’une tournée européenne, les Ricains from Detroit (Michigan) s’arrêtent à Marseille, le temps d’un concert au Makeda. A noter que la date de formation de ce quartet basse, batterie, guitare et chant varie selon les wikis. En anglais dans le texte, le groupe se serait formé en 2010. En français, la formation remonterait à 2008. Assumons totalement l’erreur, plutôt que d’avoir une chance sur deux de dire juste et tranchons dans le lard, coupons la poire en deux et disons 2009 ! Punk un jour, post-punk toujours ! (Dès 19h30 — Concert à 20h au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 23 €.).
Jeudi 16 :
Les Rencontres d’Averroès : et de 30 ! Et de 30 pour ces Rencontres d’Averroès qui s’ouvrent aujourd’hui pour 4 jours. Son objectif était à sa création et est aujourd’hui encore « de penser la Méditerranée des deux rives ». comme l’avait défini Thierry Fabre, l’initiateur de ce rendez-vous annuel. A chaque édition, son accroche, sa ligne directrice, son axe de réflexion. En 2023 pour la 30ème édition, ce rendez-vous structuré autour de tables rondes, de débats mais aussi des concerts et spectacles est placé sous une thématique chère à l’historien Jean-Baptiste Duroselle : « Tout empire périra ». Lors de ce premier jour, outre deux programmes griffés Averroès Junior réservé en journée à des publics scolaires, un hommage sera rendu en soirée à l’auteur et dessinateur marseillais Kamel Khélif. Né en Algérie en 1959 et arrivé à Marseille en 1964, Kamel Khélif a fait du dessin son activité principal en 1991 après avoir été pendant une petite dizaine d’années animateur socio-culturel dans les Quartiers Nord. A la table, il dessinera en direct accompagné par le compositeur, improvisateur Bastien Boni à la contrebasse, tout en palabrant avec ses invités Frédéric Martin, Alain Paire et Thierry Fabre. (A 19h au Théâtre de la Criée (salle Ouranos) — 30, quai de Rive Neuve — 13007 — 5 €.).
Skarra Mucci, dancehall from jamaïca au Makeda ! Skarra Mucci est dans la place. La star du dancehall jamaïcain qui chevauche tous les riddims, sera au Makeda, backé, accompagné par Dub Akom, le crew marseillais à ses côtés depuis un moment. En une vingtaine d’années, ces musiciens ont été vu et entendu auprès de nombreux artistes de la scène reggae/ragga internationale. La première partie est confiée à Baltimores. Chanteur, auteur et compositeur marseillais passé par la Jamaïque, il est aussi à l’aise sur du roots que du dub ou du dancehall. (Dès 19h30 — Concert à 20h au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 12 € en prévente, 15 € sur place.).
Vendredi 17 :
Les Rencontres d’Averroès : Première des 4 tables rondes ! Histoire d’entrer en réflexion cette première table ronde animée par J-C Ploquin, journaliste à la Croix pose la notion d’empire, en dessine les contours et cherche à déterminer qui de Dieu ou des hommes, tient le manche. Claire Sotinel, Arietta Papaconstantinou, Annliese Nef et Gabriel Martinez-Gros, tous professeurs partageront leurs savoirs sur le question et nous aideront à appréhender cette question : Empires de Dieu ou empires des hommes ? (A 14h au Théâtre de la Criée (salle Déméter) — 30, quai de Rive Neuve — 13007 — Entrée libre réservation recommandée.).
Massilia Sound System fait tourner sa Box vol.2 à la Maison Hantée. Le Massilia est partout chez lui à Marseille. Mais à la Maison Hantée, c’est plus que chez lui, c’est le cœur, la tête, les jambes, le ventre et les poumons du Massilia. Et oui ; comme tout bon fumeur de bédo, on tousse aussi au Massilia ! C’est là qu’ils ont toujours eu porte ouverte. C’est là qu’ils ont fait tant de soirées et de lotos qu’on pourrait dire que cette party est une de plus. Mais cette soirée est l’occasion de découvrir le vol 2 de la box. Comme le précedent, celui-cicontient 10 45T, 10 succès du band de troubamuffins, 10 45 T avec Face A la version réenregistrée avec les moyens d’aujourd’hui et les envies du moment et Face B l’instru pour se faire la voix dessus, pour poser son toast si le cœur t’en dit. Le Massilia et a Maison Hantée, c’est une affaire de cœur, avec ou sans les doigts ! Les deux volumes seront évidemment en vente. Et comme d’hab l’apéro est offert. (De 18h30 à 21h à la Maison Hantée — 10, rue Vian — 13006 — Entrée libre, sortez avec la tchatche !).
Sarãb en quartet à la Méson. On les a vus et entendus le 19 juillet dernier au MuCEM invité par le Marseille Jazz des 5 Continents. Le jazz oriental mâtiné de rock du sextet, leurs folles embardées et la voix de Climène Zarkan avaient impressionné tout comme l’écoute de Qawabelese Tape, leur E.P. paru au printemps dernier, après deux albums. C’est en quartet que Sarãb revient à Marseille, dans le cadre cette fois-ci de Jazz sur La Ville, convié par La Mesòn. Formule plus légère et plus directe, elle devrait laisser plus de place encore à la voix de la chanteuse et pianiste franco-syrienne formée aux conservatoires de Damas et de Lyon, et lui offrir l’occasion de quelques beaux corps à corps – à trois contre un, tout contre comme disait Sacha Guitry — avec le trio qui l’accompagne. (Dès 19h, concert à 20h à la Mesòn — 52, rue Consolat — 13001 — 15 € (+3 € d’adhésion annuelle), pour réserver c’est ici.).
Rub a Dub Club, Marseille, Londres et Dakar connectés au Café Julien. Belle affiche pour annoncer un double retour, celui du Café Julien qui a repris gout à la programmation, et celui de Siska à ses premiers amours, à savoir le reggae. La chanteuse qui est entrée en musique comme d’autres entrent en religion, par le versant spirituel des musiques jamaïcaines (nyabinghi, reggae roots…) au côté du regretté Joby et de son Zion Train Impérial, a ensuite, dès 1999, défendu un son plus urbain, franchement ragga avec le WatchaClan. En 2015, elle se lance dans l’aventure solo avec dans une veine plus électro, aux sons produits par le fidèle Suprem Clem et aux lyrics plus personnels. Amours Censurées, son nouveau titre produit par le britannique Prince Fatty (en bac depuis cet été) fait le lien avec le passé en revenant sur les mésaventures de Ta Peau. Le clip de ce titre extrait de Mauvaise Graine, son deuxième opus solo, avait été censuré sur Youtube. La chanteuse défend « cette ode à la sensualité » pour reprendre les mots qu’elle utilisait à la sortie du clip. « Un téton et c’est pas bon. La poésie c’est proscrit mais le slackness c’est bless. Amours censurées sur youtube censure sensualité. Amours censurées sur Youtube, j’en ferai bien un tube. » chante-t-elle. On lui souhaite. Le producteur Prince Fatty qui devrait signer d’autres titres sur le futur album de la chanteuse, sera de la partie avec son propre show accompagné par la chanteuse Shniece. En première partie, le sénégalais Badou Boy installé à Marseille depuis quelques années se présentera à nous en version sound-system. (A 21h au Café Julien — 39, cours Julien — 13006 — 10 €.).
DJ Ivor est au Mounguy.DJ ivor a plus d’une vie. Né au Ghana, pays qu’il quittera pour rejoindre Londres ou il séjourna 30 ans, cet homme à tout faire (il a été tour à tour comme dit sa bio, leader de groupe, compositeur, DJ, promoteur et manager) a passé 1à ans au Sénégal avant de rejoindre Marseille en 2016. Embarqué dans l’aventure Africa Fête depuis son arrivée ici, il continue de partager les musiques qu’il aime, celles du continent africain et de ses diasporas, ors de ces DJ-set. Le dancefloor du Mounguy vous attend ! (Dès 21h au Mounguy — 10, rue Consolat — 13001 — Entrée libre, sortez heureux.).
Samedi 18 :
Mademoiselle, invité des Rencontres d’Averroès à l’Espace Julien. Mademoiselle, c’est Rodolphe Burger à la guitare et la voix, Mehdi Haddab au oud électrique et Sofiane Saidi à la voix, la basse, aux claviers et machines. Vus et entendus en juillet 2021 au Théâtre Silvain dans le cadre du FID, ces trois-là ne sortent pas de nulle part. bien au contraire, ils nous sont familiers et depuis longtemps. Le nom de Rodolphe Burger est associé à Kat Onoma, groupe strasbourgeois qui de 1980 à 2004, expérimenta un rock sans concessions. Il fut avec Rachid Taha à la création du Couscous Clan, « formation commando aux parfums d’émeutes joyeuses » comme le présentait le Musée de l’Histoire de l’Immigration qui les programma. Mehdi Haddab, lui initia au côté de la chantuse Dierdre Dubois et du percussionniste Arash Kalatbari, Ekova, un trio qui a la charnière des siècles, inventait sa sono-mondiale. Plus tard, le oud-héro rejoindra Smadj, un autre oudiste avec qui il fonde le palindromique et explicite DuOud, tout en donnant naissance à Speed Caravan, une formation qui reprendra aussi bien des airs arabo-andalous que des titres des Cure ou des Chemical Brothers. Il accompagnera aussi avant sa mort, le tonton du malouf tunisien Hamdi Benani, impulsant une énergie rock aux compos du vieux maître. Quant à Sofiane Saïdi ; de Mazalda à Acid Arab, sans oublier son solo, le chanteur et musicien griffe tous les projets auxquels il participe, de sa voix authentiquement orientale. Une voix qui porte en elle des siècles d’incantations mystiques et le blues des chants de cabaret, ces plaintes des hommes aux amours contrariés. Pour ce qui est des musiques de Mademoiselle, elles ont pour repères géographiques, comme points cardinaux : Sidi Bel Abbès, Sainte-Marie-aux-Mines et Memphis. C’est leur triangle d’or, un triangle aux frontières floues comme celles d’un désert dont on ne voit pas le bout, d’une mer aux flots tourmentés et aux horizons lointains. Taksim pour Tobrouk, aller et retour, sac et ressac.(Dès 19h, concert à 20h à l’Espace Julien — 39, cours Julien — 13006 — 22 €, tarif réduit 17 €, étudiant AMU : 12 €.).
Sophye Soliveau est à la Mesòn. Ce n’est pas juste parce qu’on aime arriver dès l’ouverture pour savourer les assiettes à petits prix de Denise qui œuvre en cuisine, et/ou boire un verre accroché au bar, que le concert de Sophie Soliveau ouvre cette sélection du vendredi 18, mais aussi, mais surtout, parce que la prog’ de la Mesòn nous réserve très souvent de belles surprises à découvrir au plus près du groupe qui joue à touche-touche avec le public sur cette (absence de) scène. C’est qui plus est, parce cette fois-ci, ce soir, Nova n’est pas pour rien dans la tenue de ce concert. Nova ou plutôt Bintou Simporé. Rewind Selecter ! A la veille du printemps 2023, un dimanche matin, quand en voiture Sarah et Gilles, les tauliers de la maison Mésòn, découvrent la voix et le jeu de la harpiste Sophye Soliveau, invité du live de Néo Géo (à retrouver ici.). Flash ! Coup de cœur ! Appelez ça comme vous voulez, l’important est que le nom de cet harpiste qui fait entendre le son de sa quarantaine de cordes hors des registres habituels de l’instrument, trouve illico presto sa place dans les mémoires de ces deux écervelés des musiques singulières, par ailleurs acteurs fondateurs de la programmation mutualisée Jazz sur la Ville, et le lendemain, au bureau, sur le tableau Velleda des artistes à programmer. Merci Bintou ! C’est comme ça que quelques mois plus tard, la chanteuse, cheffe de chœur de temps à autres, et harpiste Sophye Soliveau est en concert à la Mesòn quelques semaines avant la sortie de son premier E.P.. Mais de ça, on en reparlera au début de l’année 2024. #CoupDeCœur. (Dès 19h, concert à 20h à la Mesòn — 52, rue Consolat — 13001 — 12 € , pour réserver c’est ici.).
Médusa fête en bande organisée au Molotov, la sortie d’Entre Corales, son premier E.P.. Pour annoncer la sortie de son premier E.P. 5 titres, Médusa, formation entièrement féminine de musiques sud-américaines, a invité ses copines et copains. Ensemble, ils ont inventé une belle fête au Molotov, un 20h/1h30 gorgé de concerts et clos par un bouillant DJ-set. En ouverture, Tutte Quante, un chœur féminin dirigé par Lise Massal reprendra quelques chants populaires de femmes, suivi dès 20h45, par la plus que chorale Calle Sol, puisque cet ensemble vocal emmenée depuis sa création en 2014 par Patricia Gajardo, la chanteuse de la Cumbia Chicharra, est accompagnée par 3 percussionnistes et un violoniste. Cette plus que chorale donc, interprétera quelques-uns de ses airs préférés sur des rythmes currulao, bullerengue, tambora. A 21h30, le trio féminin Las Sepias (Coline Fourment au chant, Maryline Ferrero au piano et Nghia Duong à la contrebasse) donnera une couleur latin jazz à la soirée avant que dès 22H15, Mistral de Gaita, sextet majoritairement masculin, lui, interprètera un répertoire percussif et vocal, ancré sur la côte caribéenne de la Colombie. A 23h, Medusa donnera à entendre les 5 titres de son tout premier E.P., 5 compos originales en espagnol et en français, ainsi que certains des titres qu’elles ont interprétés lors de la récente Fiesta des Suds. Dès 00h45, et jusqu’à la fin de la soirée, la Divas del Perreo, autre collectif féminin officiera, lui, aux platines, mixant les derniers sons qui agitent, dans un mood sensuel et provocant, proche du reggaeton, les dancefloors du continent latino-américain. (Dès 20h au Molotov — 3, pl Paul Cézanne — 13006 — 10 €. Pas de CB à l’entrée.).
Dimanche 19 :
La voie est libre, le rendez-vous des amoureux de la corniche. Rendez-vous quasi-mensuel qui a beaucoup fait jaser à ses débuts mais réunit à chaque édition pas moins de 20.000 marcheurs, cyclistes, patineurs, skateurs et autres adeptes des mobilités douces, la Voie est Libre interdit la corniche, de la plage des catalans au Parc Talabot, à la circulation automobile de 10h à 17h. On s’y balade. On y déjeune de son pique-nique ou lors d’arrêts ravitaillements aux foodtrucks et triporteurs. On y découvre des artistes conviés à partager leur art le long de ce long fil entre terre et mer : Isabelle Desmero (chants et orgue de barbarie), No Name (pop), le Karaoké Orchestra, Wallace Negao Trio en fixe et en déambulation En déambulation Estock Fish et sa rosalie (échassiers et jongleurs), Joyfully Gospel, Massilia Brass Band, La Guinguette Improbable ou Les Aventuriers du Temps Perdu. (De 10 à 17h — circulation en fait bloquée de 9h à 18h pour faciliter installation et désinstallation — sur la corniche Kennedy entre la Place des Catalans et le Parc Talabot, entrée et circulation libre sauf aux véhicules motorisés.).
Superette, un nouveau spot éphémère pour les DJs à Malmousque. Les travaux qui ont transformé cette ancienne superette en on ne sait trop quoi pour l’instant, sont à peine finis, les peintures tout juste sèches, que Superette (nom provisoire ou définitif on ne sait) a échafaudé son podium à DJs, installé un sound-system home-made dans l’esprit jamaïcain du terme et profite de cette nouvelle édition de la Voie et Libre pour ouvrir ses portes. Un midi/minuit, lors duquel vont se relayer une dizaine de DJs dont Tim Lagriffe, Algo, C’est Good… Le spot est éphémère. Son futur n’est pas encore tracé… Affaire à suivre ! Tout bouge sur ce bout de corniche sans vue mer, cette corniche entre deux bouts de terre, qui a vu ces derniers mois, un nombre de bars, restos, traiteurs et autres offres de bouche s’ouvrir. avec DJs, huitres et vins nature. La totale ou quine si tu préfères ! Aujourd’hui, c’est l’ouverture de Superette, tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas ! (De midi à minuit à Supérette — 215, corniche Kennedy — 13007 — Entrée libre.).
Clameurs sort de résidence ! Duo de « dark-trad » comme ils se présentent, Clameurs réunit Jean-Christophe Bournine (Merakhaazan) à la contrebasse à 5 cordes et Sarah Procissi au oud, modulaire. Un peu après avoir publié en juillet dernier et en édition limitée, leur premier E.P. baptisé Clameurs sur le label indé niçois Arsenic Solaris ; le duo s’est offert une semaine de recherche et de composition en résidence à l’Embobineuse. Concert dominical de restitution à l’heure du gouter avec gouter comme il se doit, concert parce que c’est mieux et échanges autour du projet, de son E.P. (en vente sur place). (A 16h30 à l’Embobineuse — 11, Boulevard Boués – 13003 — Entrée libre.).
Nick Waterhouse à l’Espace Julien. A Bordeaux sur les ondes de Nova, ils disent que « Il fait le lien entre la classe rétro d’un Chris Isaak et la nouvelle génération des crooners rhythm’n’blues, les Bobby Oroza et autres Theo Lawrence. Fer de lance du label Innovative Leisure (qui compte aussi Badbadnotgood ou les Allah-Las parmi ses protégés), Nick Waterhouse sera en concert dominical, parfait pour mettre un terme, tout en douceur, à ce suave week-end automnal. (Dès 19h, concert à 20h à l’Espace Julien — 39, cours Julien — 13006 — 25,30 €, tarif réduit : 23,30 €.).
Mardi 21 :
Shan en full-impro à la Cité de la Musique. Shan est un trio, un trio d’improvisateurs imprégnés par l’esprit de la montagne. C’est cet imaginaire que Pascal Charrier à la guitare, Julien Pontvianne au sax et à la clarinette et Ariel Tessier à la batterie revendiquent ; l’imaginaire de la montagne et les forces parfois opposées, qu’elle incarne et qui donne corps et sens à leurs compos aux structures ouvertes comme un horizon lointain. (A 20h30 à la Cité de la Musique — 4, rue Bernard du Bois — 13001 — 12 €, tarif réduit : 8 €.)
Ça jamme aux Réformés. Les Jam-Sessions des Réformés agglutinent habitués de ce rendez-vous du mardi et curieux d’un soir autour d’une poignée de musiciens et de musiciennes réunis par Cyril Benhamou. La règle du jeu, si règle il y a, est de se faire plaisir et d’être contagieux, en partageant ce plaisir entre musiciens bien sûr, mais aussi avec le public. Pour faire partie de la deuxième catégorie, je peux vous affirmer qu’ils sont nombreux à être venus curieux d’un soir, et à avoir ensuite rejoint le camp des habitués. (Dès 21h au Réformés, 4ème étage du Cinéma Artplexe — Entrée par les allées Gambetta — 13001 — Entrée libre.).
Mercredi 22 :
Ekloz au Makeda. Quand on s’apelle Ekloz, défendre un nouveau projet est naturel. La rappeuse originaire de Sète qui a participé à la Frappe (Marsatac) et rejoint les rangs du label marseillais Only Pro, cherche depuis quelques mois, son impulsion créative au-delà des arcanes du hip-hop. Il est temps d’exposer le fruit de ses recherches pour que chacun puisse se faire un avis. (A 20h au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 5 €.).