Mardi 24 :
Actoral se pose aujourd’hui et demain au Théâtre des Calanques avec Skinless de Théo Mercier. « Au cœur d’un paysage de détritus, le plasticien Théo Mercier imagine une idylle entre des personnages qui les sculptent ou les incorporent. Dans ce monde où la menace du désastre est mise en balance avec l’horizon du recyclable, les amants fusionnent, entre eux comme avec leur environnement de carton, sous le regard d’un troisième personnage métallique qui évolue, lui, en solitaire dans les couloirs du monde d’en-haut. La pièce présente les déchets comme autant de peaux mortes de la consommation, devenus le compost sur lequel éclot cette histoire d’amour » décrit avec moult précisions le dossier de précisions, tout en laissant notre imagination gambader vers un monde qui fait quoi qu’il en soit toujours une place à l’amour, fut-elle, la place au fond d’une décharge… en verre et contre tous les plastiques. Ce spectacle fait l’ouverture théâtre d’Actoral, le Festival international des arts et écritures contemporaines, après le prélude musical les 14 et 15 septembre dernier. (Mardi et mercredi à 21h au Théâtre des Calanques — 35, traverse de Carthage — 13008 — de 8 € à 16 €, réduction possible sur tous les spectacles du festival avec le Pass Actoral vendu 12 €.).
Beuzber, fête un an de concerts de rue chez Twali. Beuzber, Benoit Moreau de son vrai nom et pour le trio qui porte son nom, a trouvé le bon compromis pour fêter la première année de son projet solo. C’est dans la cour ombragée de Twali, sous la gare St-Charles, qu’il vient célébrer l’année qu’il a passée en extérieur sur le Vieux-Port. Seul, guitare sous le bras, pédale d’effet, looper et boite à rythmes au pied, « il a exploré les possibilités sonores d’un monde entre le rock et l’électro » comme le raconte son dossier de presse. The Hood, un premier titre, clippé par sa directrice artistique Fabienne Guilbert Burgoa, est déjà dispo sur toutes les plateformes comme la mixtape Street Tape Vol. 1 dont il est extrait. Laurent Garnier est fan à en lire ses mots : « Un pur voyage musical aux milles saveurs. Au-delà de la musique, on sent la ville, la mixité, l’ambiance, les odeurs, la rue, le tumulte… C’est comme une sorte de podcast singulier d’une visite musicale de Marseille ». Merci Lolo, tout est dit ! Après ce concert, Beuzber entrera en résidence « pour enfiler son costume de scène ». Un volume deux est attendu au printemps 2025 et un EP à l’automne ! En attendant, c’est ce soir que Beuzber joue entouré de guests et d’ami.es : Kosmoboy au saxophone et au clavier et Bouba Kouyate à la kora ! (A 19h chez Twali — 57, rue Bernard du Bois — 13001 — Prix libre.).
Mercredi 25 :
L’œil de Yuksek. Inaugurée en fin de semaine dernière dans le cadre de la Biennale d’Aix, Beirut Ma Bet Mout / Beyrouth ne meurt jamais est la première expo du DJ qui est chez lui sur les ondes de Radio Nova. Emprunté au titre du track qu’avait créé Pierre-Alexandre Busson (aka Yuksek) au lendemain de la double explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, cette série de photos nous embarque dans une virée au Liban que le photographe connait bien, pour y mixer depuis une quinzaine d’années. Plus encore qu’à Beyrouth ou aux paysages du pays au cèdre, c’est au peuple libanais et à sa force qu’il rend hommage en photo cette fois-ci. « La photo m’a poussé à sortir de chez moi. Elle m’a aidé à réapprivoiser le monde à une époque où l’extérieur me semblait hostile » déclarait le compositeur et DJ à Konbini. Ses diptyques capturés à l’argentique nous racontent tout en contraste et en dualité ce pays et son quotidien. Cette exposition a donné lieu à l’édition d’un livre photographique éponyme aux éditions le Bec en l’Air (Harmonia Mundi). (Tous les mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 15h à 19h, jusqu’au 12 octobre à la Chapelle des Andrettes — 41-46 rue Cardinale — Aix-en-Pro’. — Entrée libre.).
Dernier soir pour Skinless de Théo Mercier au Théâtre des Calanques. « Au cœur d’un paysage de détritus, le plasticien Théo Mercier imagine une idylle entre deux personnages sous le regard d’un troisième personnage métallique qui évolue, lui, dans une sorte de super-structure. (A 21h au Théâtre des Calanques — 35, traverse de Carthage — 13008 — de 8 € à 16 €, réduction possible sur tous les spectacles du festival avec le Pass Actoral vendu 12 €.).
Jeudi 26 :
Vendredi 27 :
Histoires Cachées, une programmation Actoral au Théâtre Joliette. « Regarder la ville et ses habitants et habitantes, autrement, peut-être comme on le n’a jamais fait auparavant », telle est la proposition de Karim Holmström, Dion Doulis et Erika Latta du Begat Theater. Un spectacle déambulatoire, immersif et poétique au cours duquel le spectateur, la spectatrice muni.e de casque audio entend les pensées des passant·e·s dans la rue sans vraiment savoir qui fait ou pas partie du spectacle. (Ce soir à 17h et 19h30, demain à 11h et 17h (durée 1h20), le lieu est communiqué quelques jours avant par téléphone aux personnes qui ont réservés ici — De 3 $ à 22 €.).
Samedi 28 :
Histoires Cachées, une programmation Actoral au Théâtre Joliette. Poser un autre regard sur la ville et ses habitants est le propos de ce spectacle déambulatoire, immersif et poétique. Une aventure à vivre proposée par Karim Holmström, Dion Doulis et Erika Latta du Begat Theater. (A 11h et 17h (durée 1h20), le lieu est communiqué quelques jours avant par téléphone aux personnes qui ont réservés ici — De 3 $ à 22 €.).