Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de l’hexagone au pied de la Grande Bleue, à Marseille et dans les environs. Rendez-vous en bas parce que c’est là qu’est secouée la pulpe !
Jeudi 25 :
Oh Les Beaux Jours reviennent à Marseille. Mieux qu’une promesse de météo radieuse, Oh Les Beaux Jours, festival de « frictions littéraires » comme on peut lire sur ses affiches vient gratter jusqu’au 29 mai, quelques belles plumes pour qu’elles laissent des traces, somptueuses et inédites en nos mémoires. Ainsi, le Théâtre de la Criée accueille à 19h pour cette deuxième soirée, Daniel Pennac. L’Ecrivain qui vient remettre |e prix Robert Fouchet, un prix universitaire aux confins de l’écriture et de la création, sera interviewé par la journaliste du Monde, Raphaëlle Leyris. L’échange portera sur la tribu Malaussène, sa saga qui nous accompagne depuis 40 ans. A 21h, l’auteur qui a domicilié les personnages de cette famille et leurs amis dans le quartier populaire de Belleville quittera sa place d’interviewé pour s’assoir dans le fauteuil de l’interviewer. Arroseur arrosé, il soumettra ses questions au musicien et écrivain Thomas Fersen qui a récemment publié Dieu sur Terre, un roman chanson écrit à la façon d’un journal intime. Cette fable drôle et légère où il est aussi question de famille est un tour de force poétique, écrit en octosyllabes. Il se déroule dans les années 60/70 à Ménilmontant et Pigalle, d’autres quartiers popu’ de l’Est parisien. (Dès 19h au Grand Théâtre de la La Criée TNM — 30 quai de Rive-Neuve — 13007 — Entrée libre sans réservation — Tout le programme du festival qui est ici.).
La Génération Nan Nan de Betty Lou affiche complet à Tendance Clown. Sans place pas la peine de se rendre au Daki Ling pour découvrir le spectacle en mode stand-up de Betty Lou. C’est full, complet. Dommage ! Next time
Le duo chilien Diavol Strâin débarque au Molotov. Originaire de Valparaiso (Chili), le duo féminin Diavol Strâin est apparu en 2015 et compte à son actif deux albums autoproduits et un E.P.. Lau M (basse, voix, synthétiseur et batterie numérique) et Ignacia Strâin (guitare, synthétiseur, batterie numérique et chœurs) revendique un son référencé et parfois daté entre dark-wave, post-punk et riot grrrl. Le cadre est posé, leur visage grimé, le show peut démarrer. La première partie a été confiée à Eisenower . La musicienne et chanteuse façonne un rock tout en contraste : oppressif, voire industriel et mélodique à la fois. Il en va de même pour ses lyrics qui « oscillent entre des points de vue extrêmes et d’autres radicalement neutres. Le tout scandé sur des rythmes mécaniques où s’entremêlent basses menaçantes, guitares acérées, synthétiseurs glaciaux et samples anachroniques. ». (A 21h au Molotov — 3, place Paul Cezanne — 13005 — 7 €.).
DJ Nu-Mark, invité des Funk is not Dead au Makeda. Originaire de L.A., Nu-Mark n’est pas un simple DJ mais il est ce que l’on nomme avec un timbre de voix chargé de respect, un turntablist. Il fait donc partir de l’aristocratie de cet art apparu au cœur d’une block-party il y a une cinquante d’années et peut à partir d’extraits musicaux de plus ou moins courtes durées, empruntés de ci de là, donner naissance à un nouveau titre, voire à un corpus de titres. C’est un virtuose du genre qui s’est illustré au sein des Jurassic V ou lors de sets en solo au cours desquels sa dextérirté sans faille ne cesse de faire des émules. Des guests sont programmés sans que Selecta The Punisher, le taulier des Funk is Not Dead, n’en ait livré les blazes. (A 21h au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 13 € en prévente.).
Vendredi 26 :
Zanatany inaugure la programmation de Kadans Caraïbes. Chaque année quand printemps et été se tirent la bourre, revient Kadans Caraïbe à l’initiative de l’association Mamanthé. Cette 11ème édition du festival au nom suffisamment explicite pour se douter que nos courtes nuits vont être intenses voire enfiévrées, s’ouvre cette année par une création qui fait suite à la table ronde Arts et Emancipation. Marisao Ramonja et Mbaé Tahamida Soly, les deux intervenants qui avaient été au centre de cet échange en 2019, se sont retrouvés et ont prolongé cette conversation pour mener à bien cette création qui « pose d’un point de vue intime, des mots guérisseurs sur les blessures de l’exil et du déracinement. ». Des récits de vie à la première personne et universelles à la fois, des trajectoires qui se construisent loin du cocon familial, sont au cœur de leur propos. (A 18h30 à la Fabulerie — 10, bd Garibaldi — 13001 — 8 €.).
Les Triaboliques sont à la Cité de la Musique. Trois guitaristes et nada, trois guitaristes anglais et presque rien puisque qu’ils jouent avec flegme de la guitare évidemment, mais aussi du banjo, de la mandoline, du bouzouki, du kabossy, des luths. 3 guitaristes qui jouent des instruments à cordes des 4 coins de la planète parce que la planète est leur monde. Ils s’appellent Ben Mandelson, Lu Edmonds et Justin Adams. Ils ont de la bouteille et quelques kilomètres au compteur, mais en musique tant que l’arthrose ne t’interdit pas de jouer, l’âge n’est pas une malédiction surtout quand tu cherches toujours à dépasser tes propres limites et celles des univers que tu façonnes. Ben et Lu ont fondé en 1982 les 3 Mustaphas 3, une famille de musiciens qui a contribué à alimenter avec humour et décalage immédiat, la sono-mondiale en tracks ravageurs et ravagés, tracks d’un folklore mondial imaginaire, joués à l’époque sur notre antenne évidemment. Pas étonnant donc que le label créé à la même époque par Ben Mandelson s’intitule GlobeStyle et qu’il couvre de larges pans des musiques des 5 continents (des Maliens du Super Rail Band de Bamako à la chanteuse yéménite Ofra Haza, ou sa consœur marocaine Najat Aâtabu, sans oublier le proto-zouk de Marcé et Tumpak…). Lu Edmonds, lui a été guitariste des Damned ou du Public Image Limited. Quant à Justin Adams, le troisième, ce « fils de diplomate biberonné au Beatles et aux chanteuses égyptiennes » comme le précisait Télérama dans un article qui retraçait son parcours, on le croisa un temps au côté de Robert Plant (Led Zeppelin). Il est aussi comme réalisateur crédité sur quelques-uns des albums qui ont marqué les 30, 40 dernières années (du Radio Tisdas Sessions de Tinariwen au Zoom de Rachid Taha, en passant par les Transes de Papier de Lo’Jo). On lui doit aussi comme guitariste l’album Ju Ju enregistré en compagnie du Gambien Juldeh Camara ou plus récemment Still Moving en duo avec le violoniste et percussionniste italien Mauro Durante). C’est dire si c’est trois là quand ils se retrouvent, ont de quoi nous emporter dans une farandole de musiques, car c’est de musique qu’il est avant tout question, de celle qui fait du bien à l’esprit et au cœur, celle qui rend le plus simplement du monde heureux, celle qu’on partage qu’on soit sur scène ou simple spectateur. (A 20h30 à la Cité de la Musique — 4, rue Bernard du Bois — 13001 — 12 €, tarif réduit 8 €.).
Les Printemps du Monde ont rendez-vous à Correns. Symbole de renouveau et de diversité, Les Printemps du monde, prolongement naturel des Joutes de Printemps qui ont enthousiasmé nos week-end de Pentecôte des années durant, proposent dans le village de Correns, une bouffée musicale tournée vers l’échange, la rencontre et la découverte. C’est aussi et surtout l’occasion pour le Chantier, centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde installé dans le premier village bio de France, de présenter les créations que des artistes convié.es mitonnent durant l’année en son fort. Ainsi trois jours durant, le festival donne à entendre les pulsations créatives du monde. Au premier soir, rendez-vous avec une des rencontres soutenues par Le Chantier, à savoir la rencontre Serr / Sere, qui réunit musiciens égyptiens et occitans autour de l’art de la parole chantée, du chant et la recherche de l’extase. Aux Printemps du Monde, on danse aussi pour célébrer la valse des saisons aux sons des polkas, rondeaux, bourrées ou mazurkas. Ici pas de DJ, mais un trio bien décidé à nous faire guincher ensemble jusqu’au bout de la nuit ou presque. (Dès 20h30 à Correns — Var — tous les tarifs sont ici https://le-chantier.festik.net.).
Le Monde d’après Nous s’invite à Tendance Clown. Proposition de la compagnie parisienne Inex accueillie en résidence au Daki Ling, Le Monde d’après Nous met en scène deux clowns. Ils questionnent notre regard sur le monde, notre désenchantement et essaient de raviver ce petit quelque chose, ce petit truc « qui fait qu’on sourit le matin par exemple » comme le mentionne l’argumentaire. Un spectacle pour en finir avec l’idée souvent rabâchée selon laquelle « le futur c’était mieux avant » et les injonctions paradoxales de l’humanité, sur le monde actuel et ses habitants et poser qui sait, les bases d’un nouveau monde. (A 20h30 au Daki Ling, Le Jardin des Muses —45A, rue d’Aubagne — 13001 — 16 € (tarif réduit 8 € et 12 €.).
Afrika Bambataa au Molotov, #Legend. Sans lui la musique d’aujourd’hui aurait un autre visage. Le créateur de la Zulu Nation qui a des disciples jusqu’ici, celui qui a posé les bases du hip-hop fait escale à Marseille. Imparable ! (A 21h30 au Molotov — 3 place Paul Cézanne — 13006 — Marseille — 15 € en prévente, 18 € sur place.).
Baume est à la barre au Makeda. Si le retour de bôme en voilier peut être fatal, le retour de Baume au Makeda, invité des soirées Paradigm est, lui, un plaisir, un plaisir fatal auquel on ne saurait lui résister ! Les sets de ce DJ et producteur qui a fait ses armes en terres grenobloises avant de gagner à la sueur des danseurs, les platines des dancefloors du monde entier, croisent disco, italo-disco, house, techno, afrobeat. Baume est la pour la fête et ça se sent ! (De 22h30 à 3h30 au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 12 €, 8 € pour les adhérents.).
Nouvelle Pili Pili avec Selecta Will & le Mobylette Sound-System au Couz’In. Proposées par Selecta Will, les soirées Pili Pili épicent nos nuits d’une salutaire ouverture au monde et nous font danses sur des rythmes tropicaux, orientaux Ses invités pour cette nouvelle Pili-Pili sont les DJs du Mobylette Sound-System qui comme Selecta Will considèrent que la terre n’est qu’un immense dancefloor ! (Dès 22h au Couz’in — 2 rue des Trois Rois — 13006 — Entrée libre.).
Samedi 27 :
A mi-parcours, Les Printemps du Monde multiplie les horizons à Correns. C’est un peu la règle de ce festival qui court sur trois jours au cœur de la Provence verte : inviter à la découverte et à la rencontre. Ouvrir les horizons, les croiser. Et témoigner du bruissement des musiques qui s’inventent. Ainsi pour son deuxième jour, les Printemps du Monde convie les guitaristes Cristiano Nascimento et Wim Welker à présenter la création qu’ils ont concoctée au Chantier, en guise d’hommage aux musiques et rythmes brésiliens (choro, forro, samba…), au jazz et aux grands compositeurs de ce pays. Autre hommage, le concert du Gashca Orkestar nous transporte avec passion et ferveur sur les sentiers escarpés des Balkans. Cette fanfare (4 cuivres, deux percussions) est nourrie des différents rythmes de cette région au carrefour des monde. La chanteuse et percussionniste réunionnaise Leïla Negrau viendra elle, accompagné de ses musiciens, partager les chansons inspirées du maloya de son dernier album Femmes avec Tambour, une sorte d’autoportrait musical. Le quartet Ballaké Sissoko (kora), Vincent Segal (violoncelle), Emilien Parisien (saxophone) et Vincent Peirani (accordéon) ont signé eux Les Egarés, un album paru fin mars. Cette rencontre des duos Sissoko/Segal et Peirani/Parisien est née sur scène à Lyon lors d’un concert impromptu, d’une rencontre sans préméditation autre que l’envie de jouer ensemble, sans avoir où l’instant les mènera. Les 10 titres de cet album au nom évocateur, et probablement quelques nouvelles improvisations poseront des notes magiques en toute fin de soirée dans le cadre enchanteur de ce village provençal. (Dès 16h30 à Correns — Var — Tous les tarifs sont ici.).
Kiosque & Co au Jardin Labadié. Nouveau rendez-vous proposé en coordination entre la mairie de secteur et les structures culturelles voisines, Kiosque & Co s’articule entre le Jardin Labadié, sur la place du même nom et le fameux kiosque à musique du haut de la Caneb’. Au Jardin, le spectacle musical jeune public Zikotempo sensibilise les plus jeunes et leurs parents à la question des déchets et de l’environnement. (Dès 17h au Jardin Labadié — Place Alexandre Labadié – 13001— Entrée libre — Buvette et restauration sur place.).
La release party de l’album de Scorpio Qveen aux Voutes Virgo. «Scorpio Qveen est l’alter ego de Barak, membre hyperactive du collectif Maraboutage » nous glisse le dossier de presse Scorpio Qveen est tout ce qu’est Barak, mais aussi ce qu’elle pourrait être. Une extension d’elle-même qui épouse ses traits, une altérité intime qui forge une distance avec le réel et tend vers l’onirique. ». Il est donc et sans encombre question de musique et de danse, de sueur et de sexe, d’outrance, de passion, de basses au taquet et de fête lors de cette brulante soirée maraboutée. « Comme d’hab » me direz-vous. « Comme d’hab » vous répondrais-je, avant d’ajouter « et jusqu’à tard ! ». (A partir de 18h aux Voutes Virgo — 44, Boulevard Jacques Saadé — 13002 —5€ sur place.).
Kiosque & Co au kiosque à Musique de la Canebière. Dès 18h, le kiosque à musique du haut de la Canebière prend le relai, ouvrant avec Yougur, un spectacle tout public poétique autour de l’instinct de survie. A 19h, Djely Tapa présentera son tout nouveau répertoire aux confins des musiques mandingues, du blues saharien et de l’électro. Fille de la diva malienne Kandia Kouyaté, installée au Canada, elle a enregistré en duo avec le chanteur et musicien natif de Pointe Noire (RdC) Fredy Massamba, Bandeko, un titre inclus sur Trancestral, l’album de ce dernier, en bac depuis tout juste un mois. Temps fort de la soirée, le concert de l’Orchestre National de Barbès fait évènement ! Le band qui a marqué des générations depuis les années 80 avec un son actuel où se croisent différentes traditions musicales du Maghreb (ragada, raï, grooves gnawa, chaabi…), mais aussi jazz et rock revient à Marseille, en concert gratuit qui plus est ! Leur dernier concert au Moulin avait réuni quadras, quinquas et plus, ainsi que quelques plus jeunes qui ont grandi avec leurs musiques dans la sono parental ou en cassette dans la voiture. Pour sûr ce concert ouvert à tous devrait attirer de nombreux curieux qui ne les connaissent toujours pas, titillés par ce nom qui posaient les bases d’une autre France, celle qui échange, partage avec le monde, plutôt que de le coloniser. Barbès, Belsunce, même combat !(Dès 19h au Kiosque à Musique de la Canebière — Square Léon Blum —13001— Entrée libre — Buvette et restauration sur place.).
Kadans Caraïbe met à l’honneur le réalisdateur et musicien Yannick Rosine et projette son documentaire Akyio Jenez. De passage dans l’hexagone à l’occasion du festival de Cannes, Yannick Rosine fait l’amitié au festival Kadans Caraïbe de venir présenter Akyio Jenez. Ce film peu montré en France depuis sa sortie en 2017, est déjà culte aux Antilles ! Membre du groupe Akyio depuis 2003, scénariste et réalisateur par ailleurs, Yannick Rosine a entre 2011 et 2014, filmé le groupe de l’intérieur pendant le carnaval, réalisé une quarantaine d’interviews et collecté plus de 2000 photos d’archives et 800 articles de presse… Un échange avec le réalisateur animé par le journaliste et DJ Stéphane Galland (Aka M. Oat) suivra la projection où il sera bien évidemment question du sujet même de ce documentaire musical, de ses à-côtés, mais sera aussi l’occasion de prendre des nouvelles du jeune cinéma guadeloupéen indépendant, puisque Yannick Rosine co-dirige au côté de Sevrine Guims, la société de production Zayanfim. (Dès 18h30 à la Cité de la Musique — 4, rue Bernard du Bois — 13001 — Entrée libre dans la limite des places disponibles.).
Le Quartet d’Arnaud Dolmen invité de Kadans Caraïbe. Les musiciens originaires des Antilles ont marqué l’histoire du jazz. Bien sûr, on pense en premier lieu aux pianistes Alain Jean-Marie, Mario Canonge qu’on qualifie facilement de vétérans au regard de la foisonnante jeune scène qui marque depuis quelques années son territoire comme sideman, mais aussi et de plus en plus avec des projets personnels époustouflants d’inventivité. Arnaud Dolmen est de ceux-là. Batteur, compositeur et producteur, ce natif de la Guadeloupe désormais installé à Paris accompagne aussi bien Mario Canonge que Jacques Schwarz-Bart, Bojan Z que Naïssam Jalal. En 2017, il signe Tombé Lévé, un premier opus sous son nom suivi l’an passé par Adjusting, un album sur lequel il embarque pour des feats inspiré la prêtresse du vaudou haïtien Moonlight Benjamin, la flutiste Naïssam Jalal ainsi que l’accordéoniste et clarinettiste Vincent Peirani. C’est en quartet accompagné par Leonardo Montana au piano, Francesco Geminiani au saxophone et Samuel F’hima à la contrebasse qu’il viendra défendre ce soir en clôture du festival Kadans Caraïbe son répertoire exigeant et libre à la fois, mutin dans cet auditorium au confort d’écoute remarquable. (A 20h30 à l’Auditorium de la Cité de la Musique — 4, Bernard du Bois — 13001 — 12 €, tarif réduit 8 €, enfants – de 12 ans gratuit sur présentation d’un justificatif d’identité — Le restaurant Finecocott proposera 3 plats dont un végétarien et deux desserts dès 20h pour les Gormands.).
Quarantaines, assignations et questions au menu de Tendance Clown aujourd’hui au Daki Ling. Dans quel état j’erre ? pourrait-être le sous-titre de ce spectale signé par l’Asso des Clous qui met en exergue une phrase de Michel Dallaire : « On a beau philosopher sur tout, on en revient toujours à l’amour. ». Quarantaines parle de l’intime, de nous, individu, de ce qui nous lie aux autres , du sens de la vie. Rien que ça ! Et c’est déjà beaucoup ! (A 20h30 au Daki Ling, Le Jardin des Muses —45A, rue d’Aubagne — 13001 — 16 € (tarif réduit 8 € et 12 €.).
DJ Oil, de retour au Vice Versa. Le Dj marseillais qui a été voir ailleurs si les platines tournaient plus rond, aime à revenir dans sa ville, une ville qu’il aime autant qu’elle l’exaspère, une ville dont il égratigne les travers avec une régularité métronomique. Cet expert du tempo, ce docteur es-groove, spécialiste des tempos qui font danser et penser était en début de semaine à Cannes pour la projection de Kubi, le film de Takeshi Kitani dont il signe la musique sous son nom. (De 23h à 4h à Vice Versa — 40, rue des Trois Rois — 13006 — Entrée libre.).
Dimanche 28 :
Marseille, rendez-vous en bas ©BabaSquaaly