Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de l’hexagone au pied de la Grande Bleue, à Marseille et dans les environs. Rendez-vous en bas parce que c’est là qu’est secouée la pulpe !
Jeudi 9 :
Le Oaï Star Présente Zulu Oscar Bravo India, son nouvel album à la Maison Hantée. On sait tout du Oaï Star, le gang initié par le regretté Lux B et Gari du Massilia Sound-System sur fond de grosses guitares, de batterie qui claque et de rock on the rock. On sait tout aussi de la Maison Hantée, le lieu où tout a commencé pour tant d’artistes d’ici, qu’on ne peut que vanter les mérites et l’endurance cette auberge-salle de concert. En revanche, on ne sait rien ou presque de Zulu Oscar Bravo India, le nouvel opus du Oaï Star. Les plus malins auront peut-être repéré que l’accronyme de son intitulé est ZOBI, mais pour le reste walou. Alors rendez-vous à l’heure de l’apéro à la Maison Hantée pour une première écoute festive de cet album proposée par Gari et sa bande. (Dès 18h à la Maison Hantée — 10, rue Vian — 13006 — Entrée libre.)
Bibi Tanga revient à Marseille et c’est au Makeda. La première fois, à Marseille, pour moi en tout cas, c’était un vendredi 13, le vendredi 13 mars 2009. Un vendredi chanceux pour le public du Nomad Café qui découvrait alors Bibi Tanga et Professeur Inlassable sur scène. Le combo avaient séduit les quelques curieux, amateurs d’afro-groove qui avaient fait le déplacement jusqu’à cette salle en étage, pour découvrir le troisième opus du bassiste et chanteur né à Bangui (République Centrafricaine) et de son compère aux platines. Le premier de Bibi (Le Vent qui souffle) remonte lui au tout début du troisième millénaire, enregistré entre autres avec des collègues de la Malka Family (Dany’O, Isaac…). Le dernier (The Same Tree) est paru en septembre dernier. Chantée en anglais et en sango (la langue la plus parlée en République Centrafricaine) , la quatorzaine de pistes groove comme toujours avec Bibi et ses Sélénites qui comptent toujours parmi ces habitants imaginaires de la lune, le Professeur Inlassable. Faut dire, que la recette n’a pas changé depuis Yellow Gauze, le deuxième opus paru en 2007, le premier avec Jean (aka Professeur Inlassable) avant même la naissance des Sélénites : les titres sont élaborés lors de sessions live. Et c’est en live, sur la scène du Makeda qu’on les retrouve ! Un concert à ne pas manquer, d’autant qu’il sera précédé et suivi par les sets afro-caribéens de M. OAT dans le cadre de ses Afrodéliques. (A 20h30 au Makeda — 103, rue Ferrari — 13005 — 13 €, 10 € pour les adhérents).
Karaoké au karré à l’Intermédiaire avec le Tout Puissant Karaoké Love Show. La déf’ du mot karaoké est suffisamment explicite pour qu’on n’ait pas à chercher plus loin. Un karaoké est « un divertissement dans lequel une ou plusieurs personnes imitent un chanteur ou une chanteuse sur le fond musical (l’instrumental) d’une chanson de ce chanteur. ». Le plus souvent cela se passe sur fond de play-back orchestre comme on dit dans le milieu et de sous-titres qui vous permettent de ne pas oublier les paroles. Ça frise souvent les 3 grammes d’alcool dans le sang et l’on aime, on adore ou on déteste… un peu comme les blinds-tests. Parfois, le karaoké est carrément luxueux et met les petits plats dans les grands, en conviant plutôt qu’une version enregistrée de la chanson, un véritable orchestre qui reprend in vivo l’instru’ du titre en question. C’est un boost supplémentaire pour l’apprenti chanteur qui du coup découvre ce que veut dire l’expression « en avoir sous le capot ! ». Ça rugit comme un Ford Mustang au départ des 24 Heures du Mans ! Ce soir, chaque apprenti chanteur aura le droit à deux turbo en V sous le capot, puisque pour ce Tout Puissant Karaoké Love Show, l’Intermédiaire a réquisitionné deux orchestres « saints phoniques » comme il précise dans l’argu : « Le Karaoké Live Show from Bordeaux et le marseillais Karaoké Orchestar ». Rien que ça ! Forcément c’est tout puissant voire trop puissant ! (dès 21h30 à l’Intermédiaire — 63, Place Jean Jaurès — 13006 — 5 € suggéré mais pas obligatoire).
Vendredi 10 :
Trois vernissages dans la Tour Panorama de la Friche la belle de Mai. Trois expos sans lien aucun si ce n’est la date de leur vernissage, celle de leur de fin (21 mai) et leur géolocalisation : à différents niveaux de la tour Panorama de la Friche La Belle de Mai. Triangle-Astérides propose Des fumées dans la ville voisine, la première exposition personnelle en France de l’artiste libanais Bassem Saad. L’artiste et écrivain questionne les notions de toxicité, la présence des corps dans l’espace public et l’idée de soulèvements au fil de ses trois films – Saint Rise (2018), Kink Retrograde (2019) et Congress of Idling Persons (2021) — présentés au dernier étage de la Tour Panorama. On pourra aussi découvrir entre les échafaudages qui compartimentent l’espace des sculptures, divers éléments documentaires et une œuvre inédite en lien étroit avec l’intitulé de son expo. La Cité de l’Agriculture et le Bureau des Guides GR2013 installent Taking the Country’s Side. Cette exposition richement documentée aborde la relation entre architecture et agriculture sous l’angle de la fabrication du territoire. divers Retours historiques et prospectives nous aident à saisir les enjeux de cette relation qui conditionne nos paysages. Quant au Dernier Cri, la structure dirigée par Pakito Bolino s’intéresse à Henriette Valium (Patrick Henley pour l’état civil), un artiste pluridisciplinaire canadien, chef de file de la bande dessinée québécoise au fil d’une rétro-hommage intitulée Valium for ever ! élaborée après le dèces de l’artiste il y a plus d’un an (1/09/2021), par Pakito Bolino avec la particiption de nombreux artistes. A noter que dans la foulée de ces vernissages, le Dernier Cri installe durant tout le week-end la neuvième édition de son Salon International du Multiple et de la Micro-Edition, dans le hall du 4ème étage de la Tour Panorama. Une soixantaine d’acteur·trices de la profession y sont attendu.es. (Vernissage des trois expositions dès 17h dans la Tour Panaorama de la Friche La Belle de Mai — 41, rue Jobin — 13003 — Gratuit. // Pour ce qui est du Salon, rendez-vous les 11 et 12 février de 11h à 19h au 4ème étage de la Tour Panorama.).
Yaniss Odua au Makeda. Originaire de la Martinique, Yaniss Odua est un artiste reggae fédérateur. Installé à Paris depuis quasi un quart de siècle, Yaniss aligne les succès. Stay High, son dernier opus en bac au printemps dernier, élargit la palette du toaster. Reggae, dancehall, dub bien sûr, mais aussi afro, hip-hop, latino… Un album ou l’on croise Clive Hunt à la prod et Danakil, Dub Inc, Kalash et même la marraine du Makeda, Flavia Cœlho herself en personne. Si l’on est fidèle à la maxime qui claironne que « les amis de mes amis sont mes amis », ce soir, il sera un peu chez lui ! (A 20h30 au Makeda — 103, rue Ferrari —13005 — 18 €.).
Pili-Pili epice nos nuits avec aux platines Selecta Will, Tony Swarez et Big Buddha sur le sound-system de Massilia Hifi. Pili-Pili est un sound-system au sens jamaicain du terme, aux bras grand-ouverts sur le monde et ses musiques. Après deux éditions dans la cité aixoise, Pili Pili se pose au Molotov. Pour ce qui est de la diffusion, c’est toujours le système son de Massilia HiFi qui régale. Côté platines, on retrouve au côté de Selecta Will, l’organisateur disciple de la sono-mondiale, Tony Swarez du Walkabout Sound-System pour une sélection afro-caribéenne et Big Buddha, votre serviteur accro au danz’floor planétaire. (Dès 21h au Molotov — 3 place Paul Cézanne — 13006 — 5 €.).
Ketu et ses vinyles au Kaloum. DJ, Kêtu rend hommage à travers son nom à la ville homonyme, située au Sud-Est du Benin, non loin du Nigéria. Il a arpenté cette région qui faisait partie avant la colonisation du royaume du Dahomey, berceau du vaudou. C’est là-bas, qu’il a chiné les vinyles qui constituent la colonne vertébrale de sa collection, une collection qu’il donne à entendre à chacune de ses sorties comme ce soir au Kaloum, authentique maquis africain où l’on boit jus de gingembre, bière et vin. Il porte lui le nom d’une des communes de Conakry, celle la plus avancée en mer de la capitale guinéenne. (De 22h à 4h du mat au Kaloum — 3, rue de l’Arc — 13001 — Entrée libre.).
Samedi 11 :
Comparses et Sons, une page se tourne. Quand un concert, et quel concert – Sofiane Saïdi en solo voix et ordi et le trio marseillo-kurde Biensüre – annonce la fin d’une histoire, d’un lien fort entre un organisateur et une salle, une salle et un public, une salle et des publics, forcément l’émotion nous noue le gosier. Explorateur des musiques actuelles tout azimut, Comparses et Sons investit depuis août 2004, la salle des fêtes de Venelles, et ce samedi 11 février sonne l’heure du dernier, « le der des ders » comme ils disent. Leur prochain aura lieu à l’Etincelle, un pôle culturel de 2700m2 (une médiathèque, deux salles de concerts…) aux odeurs de neuf en plein centre-ville de Venelles, tout prêt de la gare (malheureusement toujours pas de Marseille-Venelles by SNCF… et encore moins le soir !). Chaude ambiance donc pour ce dernier concert ! Sofiane Saïdi incarne mieux que quiconque aujourd’hui ce blues algérien ; le raï dont il véhicule toute la fragilité et toute la force à la fois, avec une belle intégrité et goût prononcé pour les rencontres. Homme de tous les contrastes, chaleureux et discret, il n’a de cesse d’expérimenter parce que ses bases sont fortes. Ce natif de Sidi Bel-Abbès (Algérie) est un auteur-compositeur et interprète qui n’a pas peur du hors-piste, multipliant les aventures avec Acid Arab, Rodolphe Burger et Mehdi Haddab autour du projet Mademoiselle, mais aussi Mazalda, Catherine Ringer, Rachid Taha de son vivant ou au sein de l’Armée Mexicaine qui lui rend hommage et dont il est souvent la voix… A Venelles, il sera seul avec quelques machines et sa voix comme il le fut à la Cité de la Musique en mai 2021. Son raï, il le gratte au plus profond de la chair, à même l’os. Sobre est sa musique, enivrés sont ses mots. Irrésistible ! Biensüre joue la carte de l’évidence made in Marseille. Biensüre parce que quand on arrive de loin, ça donne le change. Biensüre, parce que point barre, tout en croisant sur une ligne un peu trop droite, grooves anatoliens, tourneries disco aux claviers, synthé eighties, saz électrique et des textes en kurde ou en turc. (A 20h30 à la Salle des Fêtes — 1, place Marius Trucy — Venelles — Prévente : 12 €, sur place : 15 €.).
Dimanche 12 :
Au bout de la Mer : En février, vive le cirque ! En se promenant ou en manifestant comme c’est devenu courant ces derniers temps sur le Vieux-Port, on peut lire sur une plaque à même le sol : « Vers l’an 600 avant JC, des marins grecs ont abordé venant de Phocée, cité grecque d’Asie Mineure. Ils fondèrent Marseille d’où rayonna en Occident la Civilisation. » L’histoire, on la connait qu’on l’ait découverte avec le premier album d’IAM ou qu’on la sache par ailleurs ; mais à moins d’être dyslexique, combien sommes-nous à imaginer un lien entre cette crique naturelle qui a séduit ces marins et la programmation de cirque qui vient nourrir le premier volet de cette cinquième édition d’Au Bout de la Mer ? La clôture de la 5ème Biennale Internationale des Arts du Cirque (la B.I.A.C. comme on dit pour entrer direct-direct sur la piste aux étoiles), invente ce lien avec la manifestation qui investit le bas de la plus célèbre artère marseillaise et le pourtour du Vieux-Port, en griffant la prog de l’édition de février d’Au Bout de la Mer. La B.I.A.C. et Au Bout de la Mer donnent rendez-vous aux jeunes et moins jeunes pour célébrer ces arts multiples qui nous font lever le yeux au ciel, nous donner le tournis, nous faire rire et même parfois nous inquiéter voire nous effrayer. De multiples animations (jeux pour enfants, roue de la philo, ateliers jonglage, parkour, trapèze, rencontres en mer à voile ou à moteur), mais aussi un marché de producteurs, un autre de disquaires, des DJs, des visites animées avec grimaces et contorsions du Musée d’Histoire de Marseille, une expo photos autour d’Archaos par Philippe Cibille et quatre spectacles (Topdown par la Triochka, Ven, par Si Seulement, Lignes de Vie par les Lézards Bleus et Bleu Tenace par Rhizome.) sont au programme de cette journée. (De 10h à 18h sur le bas de la Canebière, la Place du Général de Gaulle, le Musée d’Histoire de Marseille, le Port Antique et le quai d’Honneur face à l’Hôtel de Ville — Entrée libre, attention parfois jauge limitée — Programme détailée sur mairie1-7.marseille.fr et biennale-cirque.com.).
Salomé, ciné-concert par Prieur de la Marne au MuCEM. « Salomé est la belle-fille d’Hérode, tétrarque de Judée. Désireuse de connaître le prophète Jokanaan qui prédit de terribles châtiments à la famille princière, elle ordonne à un jeune Syrien de le lui amener. À la vue de ce dernier, elle est prise d’une violente passion, mais le prophète la repousse… ». Vous, voilà au courant du pitch, de l’intrigue de ce film (1h13) réalisé par Charles Bryant (Etats-Unis) en 1922. « Une œuvre graphique et extravagante à (re)découvrir en version ciné-concert avec le DJ et génial « assembleur sonore » Prieur de la Marne ! » comme le précise l’argumentaire. Le DJ rémois qui se définit plutôt comme un créateur d’objets sonores, a enregistré la voix radiophonique de Rebecca Manzoni et mixé des extraits de titres de Vashti Bunyan, Mr. Oizo, Henri Mancini, Animal Collective, Belle & Sebastian et Spiritualized. Ensemble, ils inventent une toute autre histoire, rocambolesque et pleine de farces « pour faire de ce film bizarroïde un moment de franche rigolade, parfois très touchant. ». (A 15h à l’Auditorium du MuCEM — Esplanade du J4 — 13002 — 8 €, tarif réduit 6 €.)
Lundi 13 :
Les futurs antérieurs d’Alexandrie se conjuguent au MuCEM. Vernie la semaine dernière, la nouvelle exposition du MuCEM dessine une cartographie d’Alexandrie qui intègre la dimension du temps, croisant « recherche archéologique et art contemporain » comme le précise l’argumentaire, tout en cherchant a se défaire des clichés qui colle à la peau de cette ville situé à l’Ouest du delta du Nil. Ainsi, dans un jeu d’aller et retour, de confrontations des époques, ce port égyptien est ici présentée par le biais de 200 pièces qui couvrent toutes les époques depuis sa fondation en 331 avant J.C. par Alexandre le Grand. Carrefour commercial et culturel de Méditerranée orientale, cette ville connue entre autres pour la démesure de son architecture (de la grande bibliothèque au phare en passant par le temple du dieu Sarapis) s’est transformée au fil des siècles, en raison des tremblements de terre, de l’impact de la mer, de la violence coloniale et militaire ou juste de la pression démographique. La ville compte aujourd’hui 5,5 millions d’habitants, soit 1,2 millions de plus qu’il y a 12 ans. C’est cette évolution sur plus 2350 ans, et le regard – entre mythe et réalité – des artistes sur cette ville qui sont au cœur de cette exposition. A noter que de multiples manifestations viendront ponctuer le calendrier de cette exposition. Du 7 au 23 février, le Forum du MuCEM donnera à voir les productions des artistes de la « Caravan » invités . Le Samedi 18 mars 2023, Aflam, le festival des cinémas arabes proposera une après-midi voué au cinéma contemporain égyptien et alexandrin. (Jusqu’au 8 mai de 10h à 18h — sauf les mardi et le 1er mai — au niveau 2 du MuCEM — Esplanade du J4 — 13002 — L’ensemble des manifestations liées à l’exposition est détaillé ici.).
Mardi 14 :
Par amour de la musique, Cyril Benhamou jamme un peu, beaucoup, passionnément, à la folie aux Réformés. Pas de doute que la musique et lui sont en couple depuis longtemps, un couple très open puisque lors de leurs ébats du mardi, sous les étoiles des Réformés sont présents un bassiste, un batteur – Carl Charrin et Pascal Blanc en ce 14 février – et potentiellement quelques invité.es, plus ou moins surprises, mais très majoritairement masculins. Ça joue, ça groove, pépère ou de manière totalement débridée, devant un public plutôt hétéroclite. Ce n’est jamais pareil et souvent excitant ! La meilleure façon de le savoir, c’est d’y être. Pour le reste, je n’en dirais pas plus, c’est de l’ordre de sa vie privée et cela ne nous concerne pas. Bonne fête de l’amour à toutes et tous, quelques soient vos combinaisons ! (Dés 21h au Réformés — au 4ème étage du cinéma Artplexe — accès par l’ascenseur, entrée côté Allée Léon Gambetta — 13001 — Entrée libre.).
Mercredi 15 :
Vernissage à la Friche La belle de Mai de l’expo collective Plasticocène. Plasticocène est un proposition du Collectif Polymer faite à un banc d’artistes contemporains : Museo Aero Solar, Thomas Mailaender, Southwhay Studio, Côme Di Meglio, Elvia Teotski, Coline Le Quenven, Maxime Verret, James Shaw, Marion Flament, Wendy Andreu, IGO Studio, NSDOS, Gangui Collectif, Ateliers Laissez Passer. Ils ont joué le jeu recevant comme matières premières à leurs créations, des déchets sauvages collectés avec l’aide de l’association Mer Terre. Au-delà du geste purement artistique, « chaque création devient » précise le dossier de presse « le symbole d’une régénération de notre planète et un acte de préservation concret qui relaye le plastique au rang de matière du passé. ». Une sensibilisation aux problèmes environnementaux posés par les pollutions plastiques qui ici, comme partout dans le monde, inquiètent, dérangent et nécessitent que l’on intervienne de manière forte et déterminée pour tenter de limiter les dégâts. En bonus, le 4 mars, l’exposition accueillera le concert de Fulu Muziki, une formation originaire de Kinshasa (RdC) aux instruments en perpétuelle évolution réalisés à partir d’objets de récupération. (Du 15 février 17h pour le vernissage au 27 mai — sauf les dimanche et lundi — à la Galerie de la Salle des Machines de la Friche la Belle de Mai — 41, rue Jobin — 13003 — Visite flash tous les samedis à 16h, mais aussi en famille pour les plus de 6 ans, certains jeudi et dimanche à 15h. Les moins de 3 ans (dès 18 mois) et leurs parents pourront visiter l’expo les mercredi 22 mars, 19 avril et 24 mai à 10h sur inscription à mediation@lafriche.org — Gratuit.).