Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de la France, ici à Marseille et dans les environs, parce que c’est là que la pulpe est secouée !
Jeudi 16 :
Le Son de la Maison à l’Embuscade de la Major : L’Embuscade de la Major, le tout nouveau spot de la saison hiver 2021/2022, sous la cathédrale la Major, face au MuCEM, réunit le crew Borderline, le **** de l’accueil qui pense à tout, même à ce dont tu n’as pas besoin, au superfétatoire, et Relatif Yann qui fut Dame Noir avant de montrer patte blanche et rejoindre Christian et Mario sur cette nouvelle aventure. Le jeudi à L’Embuscade, ce sont les tauliers (Christian et Relatif Yann) qui s’collent aux platines pour des sets grand larges entre électro, hip-hop, musiques noires, rock… C’est le son de la maison, tu es donc comme chez toi, laisse-toi faire. Tu peux donc manger et boire entre amis tout en écoutant du bon son. (Place Albert Londres, quai de la Tourette 13002, de 19h à minuit – Entrée libre)
Vendredi 17 :
Melokollektiv à l’Embuscade de la Major : Il y a ceux qu’on retrouvent tous les jeudis ou presque aux platines, à savoir, les boss : Christian et Relatif Yann et il y a ceux qu’on appellerait presque des résidents, ceux qui passent aux platines les vendredi et qui s’appellent Melokollektiv; un nom suffisamment sweet et pluriel à la fois pour ne réserver que de bonnes surprises à l’heure de l’apéro du début de week-end ! (Place Albert Londres, quai de la Tourette 13002, de 19h à minuit – Entrée libre)
Cabaret Nono au Théâtre des Calanques : C’est un classique, un de ses spectacles que la petite troupe d’une grosse quinzaine de saltimbanques – musiciens et circassiens – reprend à plaisir sans que ça ne soit jamais vraiment la même représentation. Au cœur de ce diner-spectacle puisque c’est de cela qu’il s’agit, un lustre ! Oui, un imposant lustre aux 3500 glaçons accroché au-dessus de nos têtes, au centre de l’arène. Un lustre qui fond peu à peu pendant les numéros s’enchainent et que les plats comme les verres de Champagne sont servis. Tout ça est étrange, magique, surréaliste, loufoque, débridé, drôle et poétique. Tout ça, c’est le Cabaret Nono ! (Il reste quelques places pour le 17 décembre, le 18 c’est plein – 20h30 – 35, traverse de Carthage. 13008 Marseille – Tarif normal : 90 € / Tarif ami de Nono : 80 € – Il est aussi possible de réserver une place à bord de la voiture-navette : départ de la place Castellane à 19h30 et retour après la représentation. Informations et réservation obligatoire au 04 91 75 64 59).
Grand Bazar du Twerkistan : Ça démarre ce vendredi soir à 23h et ça dure tout le week-end. Le Twerkistan met les petits plats dans les grands et sert des verres dans des cruches au Dock des Suds. Donc de 23h à 5 du mat, ce vendredi, ça va twerker grave avec Zamdane, Mystique et les DJ’s du Twerkistan: Habba Babba, Pakdjeen, Yung Pad. (De 23h à 5h – 12, rue Urbain V – 13002 – 10 €)
Samedi 18 :
Grand Bazar du Twerkistan : Le Grand Bazar prolonge le tir avec une journée – dès 11h du mat – placée sous le signe de la danse. On va danser, on va twerker pour sûr ! Une battle à un contre un dans tous les genres des danses urbaines sera dotée d’un prix de 200 €. Il sera aussi possible de participer à un workshop animée par Boubou Belbak autour du Wacking, une danse apparue dans les clubs gays à Los Angeles dans les seventies. Inspirée de la funk et du disco et caractérisée par de larges et amples mouvements de bras, elle est revenue à la mode au début du troisième millénaire, portée par les nouvelles sonorités électros. Un atelier sérigraphie proposé par Kent Robinson, un plasticien, graphiste et serigraphe, permettra de se familiariser avec cet art proche du pochoir et de réaliser ces propres carte vœux. Des Foodtrucks, un bar à cocktail et des DJ-sets donneront à cette journée des allures de fêtes ! (Dès 11h – 12, rue Urbain V – 13002 – Entrée libre).
Dimanche 19 :
Grand Bazar du Twerkistan : Le Grand Bazar est toujours dans la place avec un troisième temps entre danse et mode. Comme la veille, on pourra dès 11h manger, boire, s’en mettre plein les oreilles ou réaliser de nouvelles cartes de vœux avec en prime, un défilé de mode de la styliste Sorane Lang. (Dès 11h – 12, rue Urbain V – 13002 – Entrée libre).
La Cité du Rock à la Cité des Arts de la Rue : Plutôt que de boire son vin(gt et un) jusqu’à la lie, Phocea Rock n’a pas baissé les bras, et avant que le rideau ne tombe sur l’année qui a vu l’annulation de la Rue du Rock, la structure organisatrice de la manifestation annuelle propose à l’invitation de la Cité des Arts de la Rue, une journée dédiée au rock dans tous ses états. Le propos est clair et sans ambage : du rock, encore du rock et toujours du rock… du rock pour les ieuvs, du rock pour les djeunz, du rock pour tout le monde et même du rock pour ceusses qui n’aiment pas ça, mais n’en dégoutent pas leurs voisins car on peut ne pas aimer le rock et être bien élevé (l’inverse est vrai). De 13h à 20h donc, sans bourse délier ou presque sauf les coups aux bars et autres sustentations gastronomiques (sans CB que les choses soient claires), un programme au petits oignons : Kriegelstein (stoner psyché), Bachir al Acid (rock barré), Glitch (post-punk), Mure (pop) + Patrice de Benedetti (danse en espace public) + Karaoke Orchestar (karaoke live) + Momo Solo, un concert/spectacle pour enfants + diffusion du documentaire d’ Alexandra Musseau “Marseillais Yeah! yeah! yeah! » sur le rock à Marseille + l’indispensable expo de photos de concerts réalisées par Pirlouiiiit, spécialiste de la scène locale aka l’homme de tous les concerts + perf du Comité Défaite pour le Mur du Fond, peinture clownesque. (De 13h à 20h – 225 av Ibrahim Ali – 13015 – Gratuit – Pass sanitaire obligatoire – Restauration et bars sur place (No CB, je le répète car on est loin du premier mur à billet) – Bus 30 à partir du métro Gèze ,arrêt « Cité des Arts de la Rue » – Parking gratuit.)
Duo de Musique non prévue à La Méson. Quand sous le mot duo, que l’on camoufle ou que l’on annonce les noms de Gildas Etevenard et Akosh S, on sait que ces trois lettres anodines pèsent lourd dans la balance. Ces musiciens, plus encore que des virtuoses de leurs instruments, font feu de tout bois, de tout cuivre, de toute peau et de toute corde. Ils se connaissent et aime se retrouver. On les connait un peu beaucoup passionnément, à la folie ou pas du tout, et on aime quand il se retrouvent sans rien avoir prévu d’autre que d’être là, l’un et l’autre, entièrement là et de tout donner. Un conseil, venez recevoir, sans à priori, juste pour être là, parce que c’est là et nulle part ailleurs. (Dès 20h30 – ouverture des portes à 19h30 – Gratuit – Bar et petite restauration en sus.).