Les jeunes pousses aux prises avec les légendes.
Est-il encore nécessaire de présenter Cerrone, figure majeure de la disco à la française ? En témoignent ses collaborations avec Nile Rodgers ou Earth Wind & Fire, Cerrone est un de ceux qui a le mieux assimilé dans notre hexagone cette mouvance afro-américaine, se l’appropriant pour se faire reconnaître par ses pairs, de Vitry sur Seine aux Grammy Awards.
Toujours incroyablement affecté par la notion de rythme, de batteries, de percussions, ce que l’on ressent notamment dans son premier groupe funk, Kongas, Cerrone a toujours tendu l’oreille vers l’Afrique et ses innovations rythmiques, notamment cette façon de jouer de la batterie qu’a Tony Allen, pionnier, avec Fela Kuti, de l’afrobeat.
Récemment le musicien a éprouvé le besoin de se retourner vers ses premières amours, ‘Afro’, premier EP d’un album annoncé pour l’été 2016, signe donc le retour aux sources du maître disco français. Et avec des invités de marque : Tony Allen donc, mais aussi Manu Dibango, pour un titre, Funk Makossa qui fait référence au légendaire Soul Makossa.
Or si l’on parle d’influences africaines en 2015 en France, il est difficile de ne pas penser à l’excellent collectif Mawimbi, qui pioche, mélange, joue et défend en club l’incroyable patrimoine et répertoire de la musique africaine. C’est la raison pour laquelle le collectif a été invité à remixer à sa sauce un des titres de l’EP ( Pouvoir Magique et SSCK pour être précis). Et c’est sur Funk Makossa qu’il ont mis leur mains, pour un titre que vous pouvez découvrir en exclusivité ci-dessous.
Pour les plus curieux, nous vous rappelons que Mawimbi est en résidence au Paris Musique Club jusqu’à la fin de semaine et qu’ils font même une petite bringue au Malibv !