La jeune anglaise sort le clip de « Thanks 4 Nothing ». Et elle nous en parle.
Chez Nova, il y a quelques mois, on est tombés amoureux fou du folk, moderne et douillet, de Nilüfer Yanya, Londonienne pas bien vieille mais immensément talentueuse, qu’on a reçu un matin dans le Café Nova, qu’on a playlisté longtemps à l’antenne, et qu’on a même calé sur notre compile Haute Musique II, aux côtés de tous les autres héros musicaux de notre année. La jeune anglaise, qui avait déjà pu illustrer son très beau « The Florist », sort cette fois le clip de « Thanks 4 Nothing », clip noctambule et quasiment lynchien (l’effet des salles de bain rougies, sans doute), une vidéo dont elle nous explique, justement, les ambitions :
« J’aimais vraiment l’idée de devenir le personnage d’un film, qui se serait retrouvé coincé au sein d’un culte bizarre, et qui aurait réalisé, trop tard, qu’il fallait mettre en place un complot pour s’échapper ! Je voulais que le clip corresponde à ce sentiment que vous ressentez dans la vie lorsque vous êtes impliqués dans quelque chose ou avec quelqu’un qui émet des signes clairs du fait que c’est une mauvaise idée, mais que vous avez quand même envie d’aller au bout des choses. C’est marrant de revoir ce clip parce qu’il y a une grande séparation entre les membres de ce culte et moi, qui me fait me demander, « est-ce que j’étais vraiment là-bas?, est-ce que ça s’est vraiment passé ? »