Tic tac tic tac. 2025 arrive à grands pas. Mais avant de plonger dans les réjouissances des fêtes (et la sempiternelle dispute familiale lors du repas du 24 décembre), retour sur une escapade qui nous a donné du peps dans les jambes et des étoiles plein les yeux : Montréal.
Montréal, c’est un peu comme une soirée qui ne finit jamais. Il y a toujours quelque chose à voir, à écouter, ou à ressentir. Entre les festivals Mural et les Francos, j’ai passé une semaine où les murs m’ont parlé et les scènes ont vibré. Voici ce que j’ai retenu entre deux cafés serrés et quelques heures de sommeil sacrifiées.
MURAL : Les murs ont des oreilles (et des messages)
Premier arrêt : le boulevard Saint-Laurent. MURAL, c’est l’art urbain qui s’invite sur les façades et dans les conversations. Ici, pas question de regarder un mur sans se demander ce qu’il te raconte. L’artiste espagnol Escif, par exemple, a livré un hommage à la France en jouant avec des motifs presque naïfs, mais tout est dans les détails. L’ironie de son style te fait rire et réfléchir en même temps.
Puis, il y a cette artiste peintre que j’ai interviewée. Elle bossait sur une fresque commandée par Air Transat. En gros, c’est l’idée du voyage et de la diversité qui l’a inspirée, mais ce qu’elle m’a dit en aparté, c’est qu’elle voulait surtout casser l’idée qu’une murale ne sert qu’à faire joli. « Mes œuvres, je veux qu’elles provoquent », m’a-t-elle balancé en plein croisement Milton-Clark, pinceau à la main et sourire en coin. Et elle avait raison : sa fresque était déjà devenue un spot Insta.
Mention spéciale aux figurines d’Isaac Kordal, ces miniatures planquées sur les murs, tellement bien pensées qu’on pourrait les louper si on n’y faisait pas attention. Et puis, il y a Lacharbonne, qui a pondu une fresque monumentale. Pas de demi-mesure ici : soit tu t’arrêtes pour contempler, soit tu passes pour un ingrat.
Francos : des rimes qui claquent, des artistes qui marquent
Ensuite, direction les Francos. La place des Festivals, noire de monde, a littéralement explosé pendant le concert de Souldia. Ce mec, c’est le genre de rappeur qui te fait oublier que tu avais prévu de partir tôt. Ses rimes, son flow, son énergie, tout était au rendez-vous. Et juste quand tu pensais que ça ne pouvait pas être mieux, voilà A2H qui débarque, guitare en bandoulière, pour un featuring d’anthologie. Le genre de moment où tu sais que tu raconteras cette soirée à tes potes pendant des années.
Bonnie Banane a aussi hypnotisé tout le monde avec sa voix et ses mélodies. Meryl, elle, a mis tout le monde d’accord avec des vibes chaloupées parfaites pour cette soirée d’été. Et Bagarre, fidèle à leur nom, a livré un set énergique qui a transformé la place en dancefloor géant. Chaque artiste a apporté sa patte, mais l’énergie collective des Francos, c’est vraiment ce qui rend l’événement unique.
Comme le résume Maurin Auxéméry, directeur de la programmation des Francos :
« Joignez-vous à ce beau délire célébrant toute la diversité de la chanson francophone. Que la fête commence ! »
Montréal : Une ville qui ne dort jamais (et toi non plus)
Entre les concerts et les fresques, il reste les balades. Les 400 ruelles vertes, les cafés du Mile End, et ces petits moments où Montréal te rappelle qu’elle a un charme fou. Un soir, j’ai atterri au parc Jean-Drapeau pour un coucher de soleil qui aurait fait rougir un filtre Instagram. Et puis, il y a ces fameuses tam-tams au pied du Mont-Royal, où tout le monde semble d’accord sur une chose : le dimanche, on danse.
Pour finir, petite parenthèse chic : le Four Seasons. Alors non, je n’y ai pas passé la nuit (faut pas déconner), mais leur déco glam et leurs photos en noir et blanc valent le détour. C’est le genre d’endroit où tu te sens un peu VIP juste en y entrant. Et ça, c’est déjà pas mal.
Une ville, une vibe
Montréal, c’est ce mélange d’art, de musique et de moments inattendus qui te rappellent pourquoi tu voyages. Une semaine là-bas, et tu repars avec l’impression d’avoir vécu un mois. Entre MURAL, les Francos, et les rencontres, cette ville a une énergie que tu ne trouves nulle part ailleurs.
Mon arrivée comme mon départ se sont faits avec joie grâce à Air Transat, qui sait recevoir et rendre chaque instant agréable. Montréal, je reviendrai.