Et est de passage, ce soir, dans le Nova Club.
Vous avez peut-être vu, comme plus d’un million de Français, la première saison d’Au service de la France, la série créée par le scénariste des OSS 117 avec Jean Dujardin – Jean-François Halin -, et produit par Arte, qui parodie les films d’espionnage sur les services secrets français des sixties, ces années qui marquent, en marge des barricades de Mai 68 et des premiers albums de Serge Gainsbourg, le début du déclin de l’Empire colonial français.
Et comme vous l’avez aimé, cette série, et que vous attendez la deuxième avec une impatience non feinte (retour programmé à partir du jeudi 5 juillet à 20h55 sur Arte, par vagues de trois épisodes), il vous faut bien quelques éléments compensatoires pour patienter. Et ce petit quelque chose qui fait toute la différence, il est incarné aujourd’hui par la personne de Nicolas Godin (le cofondateur d’AIR, pour les retardataires), ou plus exactement, par la sortie de la bande originale dont le compositeur français est l’auteur. Cocorico.
Afin d’accompagner cette sortie, deux informations centrales : un clip qui vient de sortir, celui d’« Alger la Blanche », et une venue, ce soir (lundi 25 juin) dans le Nova Club de David Blot et de Sophie Marchand, afin de comprendre ce qui a amené ce compositeur dont on connaissait jusqu’ici surtout les penchants pour ce qui est à ranger dans la catégorie « classique » (son dernier album, Contrepoint, revisitait une partie de l’oeuvre de Jean-Sébastien Bach), à se frotter à un projet devenu, déjà, partie intégrante de la pop culture à la Française.
En attendant, via des communiqués de presse soignés, on entendait Godin murmurer, avec l’élégance minutieuse qui le caractérise : « Il s’agissait de rendre hommage aux musiques de séries télévisées des années 60, et spécifiquement à celles narrants les aventures d’agents secrets telles que ‘Mission Impossible’. Comment refuser ? »