Un premier extrait de « Dancestral », le nouvel EP d’un français qui frôle le génie.
Autodidacte, touche-à-tout, imprévisible, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire Nicolas Repac. En plein cœur du confinement, le 24 avril dernier, il dévoilait Fleury, album-concept sur lequel il mettait en musique les poèmes écrits par les membres de l’atelier d’écriture de la prison de Fleury-Mérogis.
Après plusieurs collaborations avec le cinéma réussies ces dernières années, le poly-instrumentiste revient à son premier amour, le sample et particulièrement les enregistrements d’instruments traditionnels. Percussions originaires du Bénin, ritournelles de violon subsaharien et morin khuur mongol, le tout sur fond d’arc à bouche pygmée, c’est la symphonie proposée par Nicolas Repac sur son nouveau single « Kama Twist Dada ».
Annonciateur d’un EP à venir, Dancestral, le morceau s’inscrit dans la droite lignée de deux de ses albums précédents, Swing Swing et Black Box, qui transformaient de vieux enregistrements de jazz en une musique électronique singulière. Presque quinze ans plus tard, l’Albigeois d’origine s’est replongé corps et âme dans la malle aux trésors de ses archives glanées autour du monde années après années. Le résultat évite soigneusement toute cacophonie ou appropriation culturelle et nous transporte dans des contrées imaginaires, dont seul Nicolas Repac possède les coordonnées.
Nicolas Repac © Emma Pick