La décennie pour un disque qui a causé pas mal de remous dans la musique pop et alternative.
Palmbomen est un projet emmené par le hollandais et californien d’adoption Kai Hugo, qui avait pour volonté de donner une bande son aux matières artificielles qui essayent d’imiter le vivant.
Un “palmbomen” signifie palmier en hollandais. Un nom qui est venu au musicien alors qu’il sirotait une boisson au bord d’une piscine aux Pays-Bas et que son regard s’est accroché à un palmier factice qui n’avait rien à faire au bord de l’eau, dans un pays où il fait trop froid pour justifier sa présence et qu’il ne trompe personne.
Cette histoire de faux palmier peut vous paraître absurde, mais ce végétal en plastique à mené Kai Hugo à une grande réflexion sur le fait de remplacer le vivant par de l’artificielle. Essayer de combler les absences avec des répliques, pour qu’on ne se sente pas trop triste de voir la faune et la flore disparaître.
Ce disque invoque donc le faux, le plastique, les répliques, le factice, mais ça n’en fait pas moins un album de pop électronique authentique, qui reflète bien un environnement où l’on peut s’abriter à l’ombre des palmiers, surtout quand il fait 0 degrés.