Qui peut aujourd’hui se vanter de faire courir tout à la fois les fans de techno minimale et ceux de Keith Jarrett, voire de faire rêver les fanatiques de Steve Reich ?
Nils Frahm, bien sur…
Le compositeur allemand semble depuis toujours touché par la grâce et doté d’un don unique : rendre sensible et émouvantes des musiques par ailleurs dites savantes, minimalistes et répétitives. Là, où tant d’autres aplanissent l’encéphalogramme et suscitent le bâillement suivi d’un zapping frénétique, lui transporte et fait rêver.
Quel est son secret ? Nous laisserons les spécialistes disserter sur ses influences, la tache risquant de s’avérer longue puisque celles ci semblent remonter aux prémices du piano classique.
Pendant qu’ils chipotent et glosent à tout va, oubliant de se poser la question de la part de l’âme dans tout ça, nous en profiterons pour jeter une oreille sur son tout nouvel album All Melody (ici, par exemple) et pour ensuite nous ruer sur les guichets (ou, plus finement, tenter le gratos situé plus bas) avant que tout ceux qui se prétendent nos ami(e)s n’aient rafflé les dernières places. Le mot de passe est là.
Bordeaux @ Rocher de Palmer, lundi 5 février, 20h00.