À l’occasion de la sortie de « Daaaaaalí ! », on a classé nos meilleurs soundtrack des films de Dupieux.
Wrong Cops (2014) : « Stunt », Mr.Oizo & Sébastien Tellier
Dans Wrong Cops, Eric Judor interprète Rough, un flic borgne rêvant d’être une star de la techno. C’est son magnum opus, « Stunt » — en réalité composé par Mr. Oizo et Sébastien Tellier — qu’il ira défendre jusqu’au sommet des maisons de disque.
Mandibules (2020) : « Mandibules (Main Theme) », Metronomy
Metronomy, le célèbre groupe anglais auteur de « The Look », signe ici une bande originale qui rappelle les grandes heures de la comédie française, style La Chèvre.
Rubber (2010) : « Rubber », Mr. Oizo & Gaspard Augé
Gaspard Augé, moitié de Justice, accompagne son camarade de label pour narrer les aventures d’un pneu. Et ça déchire.
Le Daim (2019) : « The Sick Rose », David Axelof
Quentin Dupieux choisit ici morceau composé par David Axelof, « The Sick Rose », une mise en musique d’un poème de William Blake, pour illustrer la chute dans la folie de son personnage principal. C’est Jean Dujardin qui l’interprète ; ou peut-être que la veste en daim est le vrai main character, dont Dujardin n’est que le support…
Réalité (2014) : « Music with Changing Parts », Phillip Glass
La musique répétitive et angoissante de Philip Glass accompagne la perte de Jason Tantra, réalisateur interprété par Alain Chabat, dans un labyrinthe de moins en moins logique, où la réalité perd son sens.
Steak (2007) : « Letrablaise », Sébastien Tellier, Mr. Oizo & SebastiAn
Gros casting pour cette bande originale composée à trois paires de main : Tellier, Oizo, SebastiAn. Avec ses synthés modulaires, on pourrait la croire tout droit sortie des 70’s. Un régal !
DAAAAAALÍ! (2024), « DAAAAAALÍ! », Thomas Bangalter
Après avoir orchestré Mythologies, un ballet signé Angelin Preljocaj, et être passé dans le Nova Club, Thomas Bangalter poursuit sa carrière solo avec cette bande originale de DAAAAAALÍ!, actuellement au cinéma.
Fumer Fait Tousser (2022) : « Music to Soothe the Savage Snake Plant », Mort Garson
« Music to Soothe the Savage Snake Plant », c’est une pépite cachée de la musique électronique : on ne pouvait l’écouter qu’en… achetant des fleurs ! Le vinyl de Mother Earth’s Plantasia était offert lors de l’achat d’une plante chez un fleuriste de Los Angeles, dans les années 70. Ces compositions au clavier Moog étaient censées encourager la bonne croissance des plantes. Est-ce de bon goût de s’en servir pour illustrer un film sur la cigarette ? On vous laisse juger…
Yannick (2023) : « The Homeless Wanderer », Emahoy Guebrou
Un classique du jazz éthiopien pour accompagner la prise d’otage de Yannick, tout en douceur.