« À peine défigurée ».
Chaque jour, à partir de cette rentrée, Nova met un coup de projecteur sur une nouveauté: le Nouvo Nova vous présente dorénavant les coups de coeurs de la programmation, afin que vous ne ratiez rien des dernières trouvailles qui nous ont titillé l’oreille. Aujourd’hui : Ali Danel.
« Adieu tristesse, bonjour tristesse », tergiversait Paul Eluard dans son poème de 1932, « À peine défigurée ». Le Havrais Ali Danel reprend ce texte illustre en musique sur son premier album, Ali Danel et ses ami.e.s, sorti chez La Souterraine il y a peu. Une légère brise d’outremer semble souffler sur la voix grave d’Ali Danel, du coup ses mots portent des habits légers : des bongos, une basse, une guitare discrète — autant d’éléments qui parcourent tout un disque très référencé (outre Eluard, on retrouve des hommages à Gainsbourg et Francis Bebey).
Visuel : (c) Ali Danel