Le festival qui place l’urgence climatique, démocratique, économique et surtout humaine au cœur de tous les débats, autour thème : l’Amazonie ou le déracinement du monde.
Nova y était : le week-end dernier se tenait à Bordeaux la 5ème édition du Climax Festival, qui a placé l’urgence climatique, démocratique, économique et surtout, humaine, au cœur de tous les débats, autour du thème : l’Amazonie ou le déracinement du monde.
Qui dit Climax, dit Darwin, l’espace et le projet auxquels le festival est attaché, situé au cœur de la caserne Niel, ancien baraquement militaire transformé en lieu alternatif, culturel, écologique et militant. Ici, le soleil occupe de plein droit les allées autrefois foulés par les pas des trouffions. Les festivaliers sont joyeux, colorés, concernés, souriants, les chefs indiens d’Amazonie croisent les anciens politiques de Dakar ou Paris, Haïdar El Ali ou Nicolas Hulot, pour ne citer qu’eux, se promènent d’un bar à sirop à un buffet végétarien.
Dans ce premier épisode, revivez la soirée du samedi 07 septembre. On opine du bonnet en écoutant Philippe Barre, co-fondateur du lieu et du festival, assurer que : « résister, c’est célébrer ». On bouge aussi la tête en cadence au rythme du « blues flambé au rhum » (selon leurs propres mots) du trio Delgrès.
Dans cette deuxième partie, il est question de perspectives de résilience de nos territoires, dans une conférence où s’exprimait notamment le sénégalais Haidar El Ali, ancien ministre de l’écologie dans son pays qui vient d’être nommé à la tête de l’Agence Sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille verte.
Ce 3ème épisode s’arrête auprès des peuples autochtones d’Amérique du Nord, notamment pour une conférence sur la lutte contre les systèmes prédateurs en compagnie de l’activiste écologiste Casey Camp Horinek, grande représentante autochtone de la nation Ponca, gardienne du tambour des femmes et de la société de la danse du scalp des femmes.
Vous entendrez un extrait du message du grand cacique amazonien Raoni Metuktire, chef kayapo d’Amazonie et ambassadeur de son peuple sur les sujets de déforestation et de défense des cultures indigènes depuis plus de 50 ans. Il était LA grande star du festival, dont l’intervention était retransmise sur écrans géants jusqu’à l’extérieur de la salle de conférence, et applaudie à chaque ponctuation.
Visuel © Affiche de Climax Festival