Avec Octavian, Flavien Berger ou encore Comos Mamas.
Nova y va et vous plonge au coeur de la troisième édition du festival rémois. Du 13 au 15 juin, la Magnifique Society s’est installé dans le parc de Champagne avec trois scènes, où près de quarante artistes ont performé avec brio. Avec une programmation bien garnie, le festival éclectique mélange et met en avant les scènes musicales du monde entier. Jeanne Lacaille, Emmanuel Baux et Charlène Nouyoux s’y sont rendus pour tendre le micro aux artistes et festivaliers, pour vous faire vivre de l’intérieur ce festival qui prouve, encore une fois, qu’il a de l’horizon.
Le premier soir, on est tombé sur l’étoile Berger. Révélé en 2015 avec le disque épic Leviathan, Flavien Berger a poursuivi son exploration du son en signant Contre-Temps, album aussi magnifique que la Society. Sur scène, il emmène le public avec lui dans une expérience émotionnelle unique et pleine d’imagination.
En se baladant dans la capitale du Champagne, on y a aussi croisé le gospel roots des Comos Mamas. Avec leurs albums Get An Understanding et Como Now, les trois chanteuses originaires d’un petit village du delta du Mississippi s’affirment comme les reines de la musique gospel d’aujourd’hui. Sans choeurs, munies uniquement de leurs voix, Ester, Angelia & Della transcendent avec aisance.
On vous l’a annoncé vendredi et on ne vous a pas menti. Octavian, l’un des emcee les plus en vogue du moment, se livre une nouvelle fois au micro de Nova. Après sa première géniale mixtape Spaceman (qui a même fait danser Drake), Olivier Godji, de son vrai nom, a dévoilé il y a quelques jours Endorphins, aussi brillante que la précédente. On est allé prendre de ses nouvelles, histoire de vous faire patienter jusqu’à la sortie de son premier album.
Suite de nos aventures le lendemain à la Magnifique Society avec Balming Tiger. Faites la connaissance du collectif directement débarqué de Seoul, qui veut populariser la culture asiatique auprès du reste du monde.
Entre une partie de jeux d’arcade et une partie de karaoké, Nova est aussi tombé nez à nez avec le blues créole de Delgrès. L’été dernier, le trio sortait son premier album très remarqué, Mo Jodi. Après une tournée longue comme le Mississippi, qui passe ce soir par Reims, on est allé voir si Delgrès tenait encore debout.
On finit en beauté et sous la pluie avec Miyachi, rappeur sensible, délicat et waterproof (il est monté sur scène sous la pluie battante). Il s’impose comme une révélation, pas seulement sur son continent d’origine, mais bien mondiale. Musique, Maestro.
Visuel © La Magnifique Society